lundi 22 décembre 2008

Les arbres

Est-ce que nous les humains sont comme les arbres ?

Le petit castor

Et le petit castor s' accorde un répit. Il a travaillé très dur, c’est le printemps, il y a beaucoup de neige qui a fondu en haut et il a broyé du bois, il a continué à construire la digue dans l'eau froide de la rivière.

Pour se ressourcer il a l’habitude d’aller dans la forêt ; le temps est tout à fait agréable, il a une très légère brise et les rayons de soleil qui passent à travers des petits et des grands arbres, chauffent tellement agréablement la terre, cette terre molle. On peut marcher presque silencieusement, car les aiguilles de pin tombées ont formé un coussin moelleux.

Et le castor entend les oiseaux. Il aime écouter les différentes voix d'oiseau : on peut distinguer la mésange, la tourterelle, le pivert dans la délicieux atmosphère dégagée par les arbres qui bougent tout douceIMG_0164 ment dans le vent. Et le castor s'arrête brièvement et il se concentre sur les différents parfums de la forêt pendant qu'il peut percevoir son fleuve de loin et il sait très bien, à quel point il peut bien se détendre ici de son travail dur.

Et juste parce que notre castor aime beaucoup cette forêt, avec ses différentes nuances de couleur et avec son jeu de lumière et d’hombre, il est dans son royaume et il peut, dans le bruit tout léger de la petite brise, entendre parler les arbres entre eux.

Le grand sapin: „Pendant la dernière tempête, si je n’étais pas tellement bien entouré par mes copains j’aurais tombé ! », le tout petit arbre, maigre et souffrant : »J’ai toujours dit « oui d’accord» aux autres et comme remerciement ils m’ont presque pas laissé de lumière. Tu vois comme ils sont ! »

Et un autre, tout bizarrement tordu, chuchote : "Tout le monde m'a conseillé et j'ai obéi et respecté tous les conseils! Je suis entièrement tordu maintenant ! "

Un chêne puissant remarque: "Chaque arbre a le droit à un morceau de terre, le droit à suffisamment de l'eau et le droit à l'irradiation par le soleil ! Nous devons faire des règles et des lois pour garantir ces droits !"

Mais un petit buisson crie: "Impossible ! Tout impossible, ça va jamais marcher" tandis que les plantes de framboise, coquines comme elles sont, ont peint leurs feuilles brillamment vertes pour plaire aux sapins forts.

Et le castor sourit et il se dit : "Les arbres communiquent entre eux presque comme nous les castors !" et il quitte le royaume de la forêt pour retourner à son travail.

 

Die Bäume (Übersetzt von Martin Meier)

Sind wir Menschen wie die Bäume?

Der kleine Biber

Und der kleine Biber gönnt sich eine Pause. Er hat sehr hart gearbeitet. Es ist Frühling, in den Bergen oben hat die Schneeschmelze eingesetzt. Viel Holz ist während des Winters gefallen. So konnte der Biber weiter an seinem Damm im kalten Flusswasser bauen.

Um sich zu erholen, geht er gerne in den Wald. Das Wetter ist herrlich angenehm, ein leichtes Lüftchen weht und die Sonnenstrahlen, die durch die grossen und kleinen Bäume dringen, wärmen so richtig angenehm die Erde, diese weiche Erde. Man kann fast lautlos gehen, denn die Nadeln, die von den Tannen herabgefallen sind, haben ein weiches Kissen geformt.

Der Biber hört den Vögeln zu. Er hört die unterschiedlichen Vogelstimmen gerne: Man kann sie sehr gut voneinander unterscheiden, die Meise, die Turteltaube, den Specht in der herrlich ungezwungenen Atmosphäre der Bäume, die sich ganz sanft im Wind bewegen. Da hält der Biber kurz an und konzentriert sich auf die verschiedenen Düfte des Waldes, während er von weitem seinen Fluss betrachtet und genau weiss, an welchem Punkt er sich hier von seiner harten Arbeit entspannen kann.

Und gerade weil unser Biber diesen Wald mit seinen verschiedenen Farbnuancen und seinem Spiel mit Licht und Schatten so sehr liebt, ist er hier in seinem Reich und kann im sanften Säuseln des leichten Lüftchens das Gespräch der Bäume verstehen.

Die grosse Tanne zum Beispiel klagt: "Beim letzten Sturm wäre ich umgefallen, wenn mich meine Freunde nicht so gut gestützt hätten!" Ein kleiner, magerer und leidender Baum meint: "Ich habe immer Ja und Amen zu den andern gesagt, und als Dank haben sie mir kaum etwas Licht gelassen. Da siehst du, wie sie sind!"

Ein anderer Baum, der ganz merkwürdig verkrüppelt ist, flüstert: "Alle haben mir immer gute Ratschläge erteilt. Ich habe mich danach gerichtet, habe alle diese guten Ratschläge befolgt. Und was habe ich davon? Jetzt bin ich völlig verkrüppelt!"

Eine mächtige Eiche bemerkt: "Jeder Baum hat das Recht auf ein Fleckchen Erde, das Recht auf genügend Wasser und das Recht auf Sonneneinstrahlung! Wir müssen Regeln und Gesetze aufstellen, um diese Rechte zu garantieren!"

Aber ein kleiner Strauch schreit: "Unmöglich! Völlig unmöglich, das klappt nie, solange die Himbeersträucher, eitel wie sie sind, ihre Blätter leuchtend grün bemalen, um den starken Tannen zu gefallen."

Und der Biber lächelt und sagt für sich: "Die Bäume unterhalten sich fast wie wir Biber." Dann verlässt er das Reich des Waldes und geht zurück an seine Arbeit.

vendredi 5 décembre 2008

Subjectif

Ça arrive  qu' une personne vient chez moi et me demande pour un traitement précis en croyant connaître le vrai problème.. Que l’approche du problème peut être vu d’une manière très subjective montre l’histoire suivante, basée sur un fait réelle :

L'homme qui lutte contre la vermine

Un homme, dont la profession était de lutter contre la vermine, racontait : « Un jour une dame me téléphonait et me demandait si je m’index occupais aussi d’invasion de mouches. Je répondais par l’affirmatif et ainsi j’allais vers sa maison.

De loin déjà je sentais une odeur épouvantable qui se renforçait en m’approchant de la maison. La dame m’attendait et me demandait de mettre des bottes en caoutchouc pour entrer dans la maison. Effectivement il y avait des milliers de mouches – mais le pire était autre chose : Dans la maison il y avait belle et bien une toilette sauf que la dame ne l’utilisait jamais. Elle faisait ses besoins n’ importe où, partout dans la maison. Évidemment la puanteur atroce attirait les mouches. »

La dame pensait que la solution de ses problèmes était d’éradiquer les mouches.

 

Subjektiv (Übersetzt von Martin Meier)

Es geschieht bisweilen, dass jemand zu mir in die Behandlung kommt, der eine ganz klare Vorstellung davon hat, worin sein eigentliches Problem besteht. Dass sich bei näherem Hinsehen oft herausstellt, dass seine Sicht der Dinge eine sehr subjektive ist, zeigt die folgende Geschichte, die auf einer tatsächlichen Begebenheit beruht:

Der Mann, der gegen das Ungeziefer kämpft

Ein Mann, dessen Beruf es war, gegen das Ungeziefer zu kämpfen, pflegte zu erzählen: "Eines Tages rief mich eine Frau an und fragte mich, ob ich mich auch mit einer Fliegeninvasion beschäftigen würde. Ich antwortete mit Ja und machte mich auf den Weg zu ihrem Haus.

Von weitem schon roch ich einen fürchterlichen Gestank, der immer stärker wurde, je mehr ich mich dem Haus näherte. Die Frau wartete schon auf mich und bat mich, Gummistiefel anzuziehen, um das Haus zu betreten. In der Tat wimmelte es dort von Tausenden von Fliegen – aber das Schlimmste war etwas anderes: Im Haus gab es zwar eine schöne, saubere Toilette, nur machte die Frau keinen Gebrauch davon. Sie verrichtete ihr Geschäft überall im Haus, wo sie gerade war. Offensichtlich lockte der grässliche Gestank die Fliegen an."

Die Frau dachte, mit der Ausrottung der Fliegen sei das Problem gelöst.

mercredi 12 novembre 2008

L' Emmenthal

C’est une histoire que j’ai racontée à une de ses fameuses soirées PNL chez mon ami Ken :

LA PENDULE (TIMIDITE)

Est-ce que vous connaissez l’Emmenthal ? C’est une région, une vallée entre Bern et Luzerne. La vallée qui est traversée par la rivière Emme. C’est une région ou il y a des centaines et des milliers de petites collines vertes, avec des petites forêts de sapin. La topographie du terrain ne facilite pas le travail des paysans. Et cette vallée est un peut enfermée et il fait très froid en hiver, beaucoup plus froid que les régions à côté et les collines ne permettent pas d’avoir beaucoup de soleil dans la vallée. Il y a beaucoup de vents et c’est pour ça on appelle l’Emmental aussi la vallée des chiens hurlant. Dans l’Emmenthal tout est un peu différent et il y a beaucoup de thérapeutes naturels, des gens qui connaissent les plantes, des gens avec des pouvoirs surnaturels… il semble même qu’il y a des sorcières…image On dit que les gens là-bas sont tous un peut tordu avec des têtes dures…Mais c’est aussi le pays de Jeremias Gotthelf et de Simon Gfeller, deux écrivain populaires.

J’ai de la famille là-bas, du côté de ma mère et j’ai visité Hans, un cousin éloigné de moi. Il est aveugle depuis sa naissance et il habite dans une petite ferme dans un hameau pas loin de Sumiswald.

Dans son salon il y a encore le vraie poêle en faïence ou l’on peut s’asseoir dessus – ça chauffe tellement bien le derrière -, il y a des armoires en bois, vielles, peint à la main avec des inscriptions, des noms, il y a un coffre en bois et il y a une très jolie pendule, également peinte à la main, une vraie pendule de Sumiswald et on bois cette spécialités de pommes de terre distillées, qui arrache avec du café en mangeant de la tresse au beurre de la région et il fait chaud et il fait sombre parce que les maisons ne sont très peu éclairées à l’intérieure…Et la pendule sonne – tous les quart heures, régulièrement, et j’admire cette pendule et Hans me dit qu’il y a une mystère avec elle parce que avant, cette vieille horloge n’a jamais sonné…

Et soudain, tout en regardant la pendule, elle commence à me parler : «  Beaucoup temps avant, quand je suis venu dans cette maison, je n’arrivais pas à sortir un petit bruit. J’étais tellement timide, j’avais tellement honte, le trac….. Et je n’ai jamais sonné les heures. Et les gens se sont habitués. De toute façon ils peuvent lire le temps sur mon cadran… Et les années passaient et je restais muet. Un jour la maman de la maison donnait naissance à un bébé – Hans. Malheureusement il est aveugle. Et quand il grandissait, une fois, sa maman a dû sortir et elle a dit à Hans de réchauffer le dîner à midi pile. Le pauvre, comment pouvait -il savoir que c’est midi ? Étant aveugle il ne pouvait pas lire l’heure juste.

Ça m’a fait tellement mal au cœur que j’ai pris tout mon courage et j’ai commencé à sonner, une fois, puis tous les quart heures,tous les jours et j’avais un trac incroyable et je crois, je tremblais en sonnant et sa s’entendait peut-être. Mais Hans était content. Et depuis ce jour là, je n’ai plus arrêté de sonner et je suis toujours restée dans la maison de Hans… »

« T’as fait la sieste ? » me demande soudain Hans en me réveillant et en même temps la pendule sonne, il est 17 heures, et je crois pouvoir remarquer un petit tremblement dans les sons de la sonnerie ..

Parce que dans l’Emmenthal tout est un peu différent…

 

Das Emmental (Übersetzt von Martin Meier)

Das ist eine Geschichte, die ich an einem jener berühmten NLP-Abenden bei meinem Freund Ken erzählt habe:

Die Wanduhr (Schüchternheit)

Kennen Sie das Emmental? Es ist eine Gegend, eine Tallandschaft zwischen Bern und Luzern, eben das Tal, durch das die Emme fliesst. In dieser Gegend gibt es Hunderte und Tausende von kleinen, grünen Hügeln mit kleinen Tannenwäldern. Die Bodenbeschaffenheit erleichtert die Arbeit der Bauern nicht gerade. Dieses Tal ist ein wenig abgeschieden. Im Winter wird es dort sehr kalt, viel kälter jedenfalls als in den angrenzenden Gebieten. Die vielen Hügel bringen es mit sich, dass nicht viel Sonne bis ins Tal dringt. Auch windet es sehr oft, und deshalb wird das Emmental auch das Tal der heulenden Hunde genannt. Im Emmental ist alles ein bisschen anders, und es hat dort viele Naturheilkundige, Leute, welche die Pflanzen kennen, Leute mit übernatürlichen Kräften, ja, es scheint sogar, als ob dort noch Hexen ihr Unwesen trieben. Man sagt, die Menschen dort unten seien alle ein wenig dickschädlig. Aber das Emmental ist auch das Land von Jeremias Gotthelf und Simon Gfeller, zwei berühmten Schriftstellern.

Ich habe Verwandte auf Mutters Seite dort unten, und so besuchte ich eines Tages Hans, einen Cousin zweiten oder dritten Grades von mir. Er ist seit seiner Geburt blind und wohnt auf einem kleinen Bauernhof in einem Weiler in der Nähe von Sumiswald.

In seinem Wohnzimmer hat es noch einen echten Kachelofen, auf dem man sitzen kann – das wärmt einem so schön den Hintern! Es hat dort alte, handbemalte Holzschränke mit Inschriften und Namen drauf, es hat einen Holzkoffer und eine sehr hübsche Wanduhr, ebenfalls handbemalt, eine echte Sumiswalder Wanduhr, und man trinkt dort den berühmten "Härdöpfeler", einen Kartoffelschnaps, zusammen mit Kaffee, wenn man eine "Ankezüpfe" aus der Gegend isst, und dazu ist es warm und schummerig, denn die Häuser sind im Innern nicht besonders hell beleuchtet. Dann schlägt die Wanduhr, schön regelmässig jede Viertelstunde, und ich bewundere diese Wanduhr, und Hans sagt mir, dass es mit dieser alten Uhr eine besondere Bewandtnis habe, da sie vorher nie geschlagen oder geläutet habe ...

Und plötzlich, während ich die Wanduhr so anschaue, beginnt sie zu sprechen: "Vor langer, langer Zeit, als ich in dieses Haus kam, gelang es mir nie, auch nur den leisesten Ton von mir zu geben. Ich war so schüchtern, ich schämte mich so für mein Gerassel ...Und so habe ich nie die Stunden geschlagen. Die Menschen haben sich daran gewöhnt. Sie konnten ja die Zeit von meinem Zifferblatt ablesen. Die Jahre vergingen, und ich blieb stumm. Eines Tages brachte die Hausmutter ein Kind zur Welt – Hans. Unglücklicherweise ist er blind. Und als er grösser wurde, da trug ihm seine Mutter eines Tages auf, das Mittagessen um punkt zwölf Uhr aufzuwärmen. Der Arme – wie konnte er wissen, wann genau zwölf Uhr war? Als Blinder hatte er keine Möglichkeit, die genaue Uhrzeit abzulesen.

Das ging mir so zu Herzen, dass ich all meinen Mut zusammennahm und zu läuten begann, zunächst einmal, dann alle Viertelstunden, jeden Tag, und ich hatte jedesmal unglaubliches Herzklopfen, ja, ich glaube, ich zitterte beim Läuten und vielleicht hörte man das. Aber Hans war zufrieden. Und seit jenem Tag habe ich nicht mehr aufgehört, zu läuten, und ich bin für immer in Hansens Haus geblieben..."

"Machst du ein Nickerchen?", fragt mich Hans auf einmal und weckt mich aus meinen Gedanken. Eben schlägt die Wanduhr fünf Uhr, und ich glaube, ein kleines Zittern in ihrem Geläut zu hören.

Eben: Im Emmental ist alles ein wenig anders ...

mercredi 29 octobre 2008

La pression et le stress

Un de mes clients se sent très mal à sa place de travail. Chaque critique et remarque il prend très au cœur et il fait des efforts incroyables pour satisfaire les exigences. Au point qu’il ne dort plus et qu’il n’arrive plus à récupérer. Je lui ai raconté :

Dans la voiture :

Une femme conduit tranquillement sa voiture sur une route ave beaucoup de virages, tranquillement, à son rythme. Il y avait alors une autre voiIMG_0332 ture qui venait de l’arrière qui s’approchait tellement près de la voiture de la femme qu’elle avait peur qu’il la touchait. Évidemment il lui faisait savoir qu’elle ne roulait pas assez vite. Elle l’observait dans le rétroviseur, transpirait, n’arrivait à peine à se concentrer sur la route – et elle accélérait. Mais l’autre voiture continuait à la suivre de tout près : Elle pouvait le voir distinctement dans le rétroviseur. Elle n’était toujours pas assez rapide. Et l’autre voiture la poussait. Toujours aussi prés. Et elle accélérait de nouveau. Et vous pouvez vous imaginer ce qui arrivait après….

Der Druck und der Stress (Überrsetzt von Martin Meier)

Einer meiner Patienten fühlt sich sehr schlecht an seinem Arbeitsplatz. Jede Kritik und jede Bemerkung nimmt er sich sehr zu Herzen. Er unternimmt unglaubliche Anstrengungen, um den Anforderungen zu genügen. Das geht so weit, dass er nicht mehr schlafen und sich nicht mehr erholen kann. Ich habe ihm folgende Geschichte erzählt:

Im Auto

Eine Frau fuhr ruhig mit ihrem Auto auf einer Landstrasse mit vielen Kurven. Ruhig, in ihrem Rhythmus. Ein anderes Auto kam plötzlich von hinten und näherte sich dem Auto der Frau so sehr, dass diese fürchtete, es könnte ihr Auto berühren. Offensichtlich wollte der Lenker hinter ihr sie wissen lassen, sie fahre nicht schnell genug. Sie beobachtete ihn in ihrem Rückspiegel, begann zu schwitzen, konnte sich nicht mehr auf die Strasse konzentrieren – und gab Gas! Aber das andere Auto verfolgte sie immer noch und schloss wieder zu ihr auf. Sie konnte den Fahrer unmittelbar hinter ihr im Rückspiegel sehen. Sie war immer noch nicht schnell genug. Das andere Auto drängte und kam immer näher. Sie beschleunigte wieder. Und Sie können sich bestimmt vorstellen, was dann geschah ...

jeudi 23 octobre 2008

Ressources de cultures différentes

J’ai travaillé avec une fille qui venait d’une autre culture mais était élevée dans une famille d’accueille en Suisse. Elle a très bien réagi à cette métaphore. Je sais qu’aujourd’hui elle va très bien et j’espère que peut –être qu’elle va relire l’histoire – dans mon blog.

La montagne

Nous avons fait un tour en voiture et je ne sais pas ce qui m’a poussé, j’avais envie de monter. Et quelque part entre Aigle et Montreux nous avons découverte une route qui montait, un genre de col. Beaucoup de virages – et toujours plus haut. Et enfin nous arrivons deIMG_0160vant un restaurant à 1500 m, c’était écrit sur un panneau.

Nous avons parqué la voiture devant le restaurant et un panneau nous indiquait qu’il y a une très jolie promenade à lus de 2000 m. Et nous commencions la promenade. La paysage très verte, des fleurs de montagne, des abeilles, de temps en temps le clapotis d’une de ces nombreux, minuscules rivières. Et il fait chaud et nous transpirons. Vraiment chaud et nous montons. A notre rythme. C’est presque silencieux et nous inspirons cet air avec les parfums de la nature. Nous entendons, si nous faisons attention, les abeilles, un choucas bruyant passe et nous inspirons toujours les parfums d’herbe et de fleurs. Et nous montons, toujours plus haut et le paysage et le climat commencent à changer. Il y a plus de rocher, presque plus de végétation. Et nous entrons dans les nuages, comme dans un brouillard très épais. Et il fait nettement moins chaud, au contraire : Il fait humide et frais.

Et nous sommes arrivés au sommet et il fait carrément froid.

Et nous descendons par un autre chemin. Il est très dangereux ce chemin et nous marchons très prudemment. Un petit passage entre les rochers, des falaises à gauche et à droite. Tout doucement nous descendons et nous ne regardons surtout pas en bas. Et nous descendons, toujours plus bas, prudemment. Et enfin nous sommes arrivés en bas et nous allons nous asseoir sur la terrasse du restaurant de montagne – nous avons faim.

Je consulte la cart e et je la trouve très marrante : Le menu du jour est « Émincé d’antilope aux piments rouges avec roesti Bernois ». Et la patronne arrive, une dame forte, costaud. Je lui disais que je trouvais sa carte très amusante. Comm e il n’y avait pas encore beaucoup de travail elle s’asseyait vers nous en souriant.

Nous apprenons qu’elle est mariée avec un homme du Mali et ainsi elle passe 6 mois ici dans les montagnes et 6 mois dans la savane de l’Afrique. Et elle racontait : « J’adore les contrastes et ainsi je ne m’ennuies pas. Je vais très bien et j’ai de contacts avec tas de gens différents. Ainsi je me sens équilibré et sereine. Mais ce n’a pas toujours été comme ça. Pas si longtemps que ça j’étais une femme très angoissé. J’avais peur de tout et de rien. Je me souciais beaucoup des opinions des autres, j’étais stressée st pas du tout bien dans ma peau.

Quand j’avais les crises d’angoisse je savais m’aider : comme en transe je buvais de l’alcool. Dans le moment ça m’aidait, mais à la longue j’étais en train de m détruire. Et je me rendais compte que j'avais besoin de l’aide de l’extérieur.

Je suis d’origine de l’Emmenthal dans le canton de Berne. C’est une région ou il y a des centaines et des milliers de petites collines vertes, avec des petites forêts de sapin. La topographie du terrain neSao Tomé facilite pas le travail des paysans. Et cette vallée est un peut enfermée et il fait très froid en hiver, beaucoup plus froid que les régions à côté et les collines ne permettent pas d’avoir beaucoup de soleil dans la vallée. Il y a beaucoup de vents et c’est pour ça on appelle l’Emmental aussi la vallée des chiens hurlant. Dans l’Emmenthal tout est un peu différent et il y a beaucoup de thérapeutes naturels, des gens qui connaissent les plantes, des gens avec des pouvoirs surnaturels, des mages, des guérisseurs… il semble même qu’il y a des sorcières…

Et ainsi je suis allé vers Martin Wuthrich, un thérapeute et guérisseur. Je lui ai parlé de mes problèmes. Il m’a écouté patiemment puis il remarquait : »Tu aimes bien utiliser ta tête, l’intellect, analyser et tu en es très forte. Tu sais expliquer tout mais malheureusement ceci ne te permets pas de changer pour aller mieux. « Et après il m’a juste posé deux questions : « Est-ce que tu aimes l’univers ? » »Oui », « Est-ce que tu fait partie de l’univers ? » »Oui », »Alors tu aimes toi-même ! » C'était un peu bizarre mais à mon étonnement je me sentais déjà beaucoup mieux.

Puis c’était de nouveau la saison en Afrique. Et comme je ne me sentais pas encore à 100% bien j’ai décidé de voir un marabout. Il m’a accueilli dans hutte. Il faisait sombre, il avait des parfums et il faisait plutôt chaud parce qu'on pouvait entendre les petits craquements d’un feu. Et il m’a donné une mixture étrange à boire. Et puis il m’a demandé de trouver mon animal de ressource et de protection. Et c’était bizarre : J’étais dans un état à moitié éveillé et à moitié endormi et soudain je voyais mon animal protecteur : C'était le léopard. Et je me sentais forte, en sécurité. Et le marabout souriait et me disait : »Je vais te raconter une histoire : Un jour une femme hippopotame voulait apprendre à danser le ballet, la danse classique. Elle avait engagé une professeur, l’antilope Impala. Et elle a travaillé très dur, tous les jours. Elle transpirait, avait souvent mal aux articulations, était fatiguée mais elle tenait le coup. Elle progressait à son rythme.

Et le jour était venu : Elle donnait un spectacle pour les autres animaux. Tout le monde était présent : Le vieux rhino, les babouins brouillant, la famille des éléphants, le lion flemmard, les hyènes avec leur rire, les vautours jaloux etc.

Et l’hippopotame commençait à danser. Le début les spectateurs applaudissaient poliment. Mais plus ça durait, plus les spectateurs devenaient impatients. Et il y avait déjà les premiers commentaires qui surgissaient : C’est grotesque, disait le chef des babouins. Et petit à petit les spectateurs ont commencé à déserter le spectacle et à la fin il ne restait que sa meilleure copine, la girafe. Et celle-là lui disait : ‘Pourquoi tu continues ? Tu es ridicule.’ Et l’hippopotame répondait :’J’aime danser et je danse pour moi-même. Tant pis si les autres n’aiment pas mon spectacle.’ » Et ainsi il finissait son histoire et je quittais la hutte Et depuis ce jour là je suis vraiment bien Aucune idée pourquoi. »

Ensuite les gens commençaient à venir et la patronne a dû nous quitter pour travailler.

Nous avons mangé l’émincé d’antilope aux piments et rösti et après nous sommes montés dans notre voiture et nous sommes rentrés vers notre région Lausannoise.

Kraftquellen aus anderen Kulturen (Übersetzt von Martin Meier)

Ich habe mit einem Mädchen gearbeitet, das aus einer andern Kultur stammt, aber bei einer Pflegefamilie in der Schweiz aufgewachsen ist. Sie hat sehr gut auf das folgende Gleichnis reagiert. Ich weiss, dass es ihr heute sehr gut geht, und ich hoffe, dass sie die Erzählung vielleicht noch einmal liest – in meinem Blog.

Der Berg

Wir machten einen Ausflug mit dem Auto. Ich weiss nicht, was mich dazu bewogen hat, aber ich hatte auf einmal Lust, in die Höhe zu steigen. Irgendwo zwischen Aigle und Montreux entdeckten wir eine Strasse, die aufwärts führte, eine Art Pass. Viele Kurven gab es da, und immer gings aufwärts. Schliesslich gelangten wir zu einem Restaurant auf 1500 m über Meer – jedenfalls stand es so auf einem Schild.

Wir stellten unseren Wagen vor dem Restaurant ab, und eine Informationstafel wies uns auf einen sehr schönen Spaziergang von etwa 2000 Metern Länge hin. Wir begaben uns auf diesen Spaziergang. Die Landschaft war sehr grün, die Bergblumen blühten, die Bienen summten, von Zeit zu Zeit hörte man das Murmeln eines jener zahlreichen, winzigen Bergbäche, die es dort gibt. Es war angenehm warm, und wir begannen, zu schwitzen. Ja, es wurde richtig heiss, und wir stiegen immer weiter, gemächlich unserem Rhythmus folgend. Rings um uns kaum ein Geräusch, und wir atmeten die frische Luft und die Düfte der Natur tief ein. Wenn wir gut hinhörten, vernahmen wir das Summen der Bienen, eine Bergdole flog krächzend vorbei, und immer wieder sogen wir den Duft von Kräutern und Blumen in uns ein. Je höher wir stiegen, desto mehr veränderten sich die Landschaft und das Klima. Die Felsen nahmen überhand, die Vegetation wurde spärlicher. Wir gerieten in die Wolken hinein, die uns wie ein dichter Nebel umgaben. Die Wärme nahm merklich ab, ja es wurde geradezu feucht und kalt.

Auf dem Berggipfel angekommen, froren wir regelrecht.

Auf einem andern Weg begannen wir den Abstieg. Der Pfad war sehr gefährlich, und wir mussten grösste Vorsicht walten lassen. Nur ein schmaler Durchschlupf zwischen den Felsen war vorhanden, links und rechts drohten Abgründe. Schritt für Schritt tasteten wir uns nach unten, ohne in die Tiefe zu blicken. Immer weiter gings abwärts, vorsichtig suchten wir unsern Weg in die Tiefe. Endlich kamen wir unten an. Wir begaben uns auf die Terrasse des Bergrestaurants – jetzt hatten wir tüchtig Hunger!

Ein Blick auf die Speisekarte machte mich schmunzeln. Denn als Tagesmenu wurde dort "Antilopenschnitzel an einer roten Pfeffersauce mit Berner Rösti" angeboten. Als die Wirtin, eine behäbige und beleibte Frau, nach unsern Wünschen fragte, sagte ich ihr, dass ich diese Karte sehr amüsant fände. Weil sie gerade nicht viel zu tun hatte, setzte sie sich zu uns. Sie lächelte.

Wir erfuhren, dass sie mit einem Mann aus Mali verheiratet war. Sechs Monate im Jahr verbringt sie hier in den Bergen, die restlichen sechs Monate in der afrikanischen Savanne. Und sie erzählte: "Ich mag die Gegensätze; so wird es mir nie langweilig. Es geht mir ausgezeichnet, und ich habe Kontakt mit jeder Menge von Leuten. Ich fühle mich ausgewogen und heiter. Aber das war nicht immer so. Vor noch nicht allzu langer Zeit war ich eine sehr ängstliche Frau. Ich hatte Angst vor jeder Kleinigkeit. Ich machte mir ständig Gedanken darüber, was die Leute wohl von mir sagten. Ich war gestresst und fühlte mich nicht wohl in meiner Haut.

Um diese Angstzustände zu überwinden, begann ich wie in Trance Alkohol zu trinken. Im Moment half mir das, aber auf die Dauer wurde alles nur noch viel schlimmer: Ich war auf dem besten Weg, mein Leben zu ruinieren. Es wurde mir klar, dass ich Hilfe von aussen brauchte.

Ich stamme aus dem Emmental im Kanton Bern. In dieser Gegend gibt es Hunderte und Tausende von kleinen, grünen Hügeln mit kleinen Tannenwäldern. Die Bodenbeschaffenheit dort erleichtert den Bauern die Arbeit nicht. Und dieses Tal ist ein wenig eingeschlossen. Im Winter wird es dort sehr kalt, viel kälter als in den benachbarten Gebieten, und die Hügel verhindern, dass die Sonne bis in den Talgrund hinunter scheint. Der Wind weht dort sehr häufig, und das ist wohl der Grund , warum man das Emmental das Tal der heulenden Hunde nennt. Im Emmental ist alles ein bisschen anders. Es gibt dort viele Naturheilkundige, Leute, welche die Pflanzen kennen, Leute mit übersinnlichen Fähigkeiten, Magier, Heiler ... ja, es scheint, als gäbe es sogar Hexen...

So begab ich mich zu Martin Wüthrich, einem Therapeuten und Heiler. Ich erzählte ihm von meinen Problemen. Geduldig hörte er mir zu, dann meinte er: "Du brauchst gerne deinen Kopf, deinen Intellekt, du gehst den Dingen gern auf den Grund, und du bist stark darin. Du kannst alles erklären, aber leider nützt dir das nichts, um deine Lage zu verändern." Und dann stellte er mir genau zwei Fragen: "Liebst du das Universum?" – "Ja." – "Bist du ein Teil des Universums?" – "Ja." – "Also liebst du auch dich selbst!" Das war ein wenig merkwürdig, aber zu meinem Erstaunen fühlte ich mich schon viel besser.

Dann kam wieder eine Saison in Afrika. Und da ich mich noch nicht vollkommen gesund fühlte, beschloss ich, einen Marabut aufzusuchen. Er empfing mich in seiner Hütte. Dort drinnen war es dämmerig, es roch nach allem möglichen und es war ziemlich warm. Den Grund dafür bemerkte ich, als ich das leise Knistern eines Feuers hörte. Er gab mir eine seltsame Mixtur zum Trinken. Und dann bat er mich, mein Kraft- und Schutztier zu finden. Und merkwürdig: Halb im Wachen, halb im Schlafen sah ich plötzlich mein Schutztier: Es war der Leopard. Da fühlte ich mich auf einmal stark und sicher. Und der Marabut lächelte und sagte: "Ich erzähle dir jetzt eine Geschichte: Eines Tages wollte eine Flusspferddame Ballett tanzen lernen, richtig klassisch tanzen. Sie engagierte dazu eine Profi-Lehrerin, die Impalaantilope. Sie arbeitete jeden Tag hart. Sie schwitzte, hatte oft Schmerzen in den Gliedern und wurde müde, aber sie hielt durch. Langsam, ihrem Rhythmus gemäss, machte sie Fortschritte.

Und eines Tages war es so weit: Sie gab eine Vorstellung für die andern Tiere. Alle waren gekommen: Das alte Nashorn, die Paviane, die Elefantenfamilie, der faule Löwe, die lachenden Hyänen, die neidischen Geier, usw.

Und die Nilpferddame begann zu tanzen. Zu Beginn spendeten die Zuschauer höflich Applaus. Aber je länger die Vorstellung dauerte, desto ungeduldiger wurden die Zuschauer. Schon hörte man die ersten Kommentare: 'Das ist absurd!', meinte der Pavianenhäuptling. Nach und nach verliessen die Zuschauer die Vorstellung, und zuletzt blieb nur noch die Giraffe, die beste Freundin des Flusspferds. Sie fragte: 'Wieso machst du noch weiter? Du machst dich ja nur lächerlich!' Doch das Flusspferd antwortete: 'Ich tanze gern, und ich tanze für mich selber. Die andern sind selber schuld, wenn sie meinen Tanz nicht mögen.'" So schloss er seine Erzählung, und ich verliess seine Hütte. Und seit diesem Tag geht es mir wirklich gut. Keine Ahnung, warum."

Dann kamen immer mehr Leute; die Wirtin hatte zu tun und musste uns allein lassen.

Wir assen das Antilopenschnitzel an Pfeffersauce mit Rösti, dann stiegen wir wieder in unseren Wagen und kehrten in die Gegend von Lausanne zurück, wo wir zu Hause sind.

dimanche 19 octobre 2008

Analyser et comprendre

Et j'ai raconté une vraie histoire à une cliente. Elle fait partie de ces humains qui veulent tout expliquer avec la tête, la raison. Si elle va mieux elle ne se réjouis pas d’aller mieux mais elle veut absolument savoir pourquoi elle va mieux.

Et je lui ai raconté une histoire :

La machine à laver la vaisselle

Nous avons une machine laver la vaisselle à la maison et je trouve ça une tout à fait bonne invention. On gagne du temps, la vaisselle est propre et brillante- en un rien de temps.

Mais un jour arrivait ce qui devait arriver : Au milieu du programme, en plein travail, l'appareil s’est arrêté, l'eau ne coulait plus – plus rien ne se passait. J’ai pesé sur un bouton, un autre, tous ensembles, poussé un peu plus énergiquement - la machine ne bougeait plus.

Elle était morte. À parIMG_0167 t d'un petit signe d'alarme brillant sous forme d’un robinet minuscule - rien. Mon dieu, qu’est-ce qui s’est passé ? C'était toutefois désagréable. Il faisait déjà tard et je ne pouvais plus appeler le service de dépannage de Fust. J’ai quand-même vérifié si l'appareil était encore sous une garantie - en effet, il l'était.

Le lendemain, tôt le matin, j'ai téléphoné à la centrale de Fust. Une réparation ne pourrait pas être effectuée avant 10 jours – surcharge de travail. Et j’étais assez désespéré. Comme je n’avais pas bien dormis je me levais tôt le lendemain matin et je voulais m’occuper de la machine à laver. Je me suis agroupé et me coincé dans une petite espace vide à côté de la machine.

Tout était si petit et étroit et peu pratique. Et il a plein de tuyaux et câbles attachés. J'ai secoué et fait bouger tous les tuyaux et câbles – une fois ici, une fois là, une fois plusieurs en même temps - comme le hasard me l’indiquait. Et tout d’un coup la machine recommence à marcher. Le bruit d’eau qui sort de la machine, ce bruissement tellement soulageant – la machine à laver la vaisselle fonctionne ! Et elle a fini le programme, l'eau a été vidée - et la vaisselle était parfaitement propre. J'ai expérimenté avec tous les programmes, un après l’autre, tous ont parfaitement marché.

J'ai annulé avec fierté le service de dépannage. Et les semaines ont passé et la machine à laver la vaisselle travaille parfaitement. Et je suis bien et calme.

Par contre ma cliente me disait :

« Comment pouvez-vous être si calmes? Vous ne savez pas pourquoi la machine fonctionne et une nouvelle panne va arriver ! »

Analysieren und verstehen (Übersetzt von Martin Meier)

Einer Patientin erzählte ich einmal eine wahre Geschichte. Sie gehört nämlich zu jenen Leuten, die alles mit dem Kopf, mit dem Verstand erklären wollen. Wenn es ihr besser geht, begnügt sie sich nicht damit, sich daran zu freuen, dass es ihr besser geht, nein, sie will unbedingt wissen, warum es ihr besser geht.

Deshalb habe ich ihr die folgende Geschichte erzählt:

Die Abwaschmaschine

Wir haben zu Hause eine Abwaschmaschine, und ich halte dies für eine ganz tolle Erfindung. Man gewinnt Zeit, das Geschirr wird sauber und glänzt – in Null Komma plötzlich!

Aber eines Tages passierte das, was früher oder später passieren musste: Mitten im Programm, mitten in der Arbeit blieb die Maschine stehen – das Wasser lief nicht mehr, nichts tat sich mehr. Ich drückte einen Knopf, dann noch einen, dann alle zusammen, dann drückte ich ein wenig fester – die Maschine tat keinen Wank!

Sie war gestorben. Abgesehen von einem kleinen blinkenden Alarmsignal in Form eines winzigen Wasserhahns regte sich nichts mehr. Mein Gott, was mochte nur geschehen sein? Es war alles andere als angenehm. Es war schon spät, und so konnte ich den Pannenservice von Fust nicht mehr anrufen. Trotzdem vergewisserte ich mich, ob ich für unsere Abwaschmaschine noch Garantie hätte – und tatsächlich, ich hatte!

Am nächsten Morgen rief ich in der Fust-Zentrale an. Dort beschied man mir, eine Reparatur käme nicht vor zehn Tagen in Frage, man sei total überlastet. Ich war am Verzweifeln. Ich konnte nicht mehr gut schlafen, erwachte am nächsten Tag schon in aller Herrgottsfrühe und beschäftigte mich wieder mit der Abwaschmaschine. Ich kauerte mich hin setzte mich in eine leere Ecke neben die Maschine.

Alles war klein und eng und unpraktisch. Und überall hatte es Knöpfe und Kabel. Ich begann, an allen Knöpfen und Kabeln zu rütteln und sie in Bewegung zu setzen, hin und her, wie es mir der Zufall gerade eingab. Und auf einmal setzte sich die Maschine wieder in Betrieb. Ich hörte das Geräusch des Wassers, das aus der Maschine strömte, dieses so erlösende Rauschen – die Abwaschmaschine funktionierte wieder! Sie beendete das Programm, das Wasser floss ab und das Geschirr war tip-top sauber! Ich prüfte alle Programme, eines nach dem andern, alle arbeiteten tadellos.

Voller Stolz berichtete ich dem Pannendienst, er brauche sich nicht mehr zu bemühen. Die Wochen vergingen, und unsere Abwaschmaschine arbeitet wieder zu unserer vollen Zufriedenheit. Ich freue mich darüber und bin beruhigt.

Doch meine Patientin sagte: "Wie können Sie so beruhigt sein? Sie wissen ja nicht, warum die Maschine funktioniert und weshalb eine neue Panne geschehen kann!"

lundi 13 octobre 2008

Les fleurs sont-elles comme les humains?

Il n’ pas seulement orchidée sauvage. J’ai fait des expériences avec de vraies orchidées. Une analogie. En quoi l’analgie existe par rapport aux clients je ne peux pas expliquer. Une cliente de moi m’a dit que chaque chose doit être à sa place. Peut-être c’est ça l’explication de l’histoire qui suit :

Les  orchidées

Les orchidées ? Encore quelques années en arrière j’en connaissais rien du tout – pour moi elles étaient un genre de fleurs comme un autre.

Alors arrivait que ma mère me fasse cadeau d’une orchidée. Pour mon anniversaire, ou c’était Noël ? Je ne me rappelle pas. De toute façon je mettais le pot bizarre vers les pots des autre plantes. Proche de la grande fenêtre de notre salon. Et l’orchidée n’allait pas très bien. Elle végétait plutôt qu’elle menait une belle vie de plante. Les fleurs ses desséchaient très rapideme nt et les feuilles vertes poussaient que très doucement. Est-ce qu’il faut DSC00043donne plus d’eau. Moins d’eau ? La lumière pas trop claire, pas de rayons de soleils directs ? Peut-être fallait-il nettoyer les racines ou même les couper ? Rempoter ? Vaporiser ? Peu ? Beaucoup ? Aucune idée.

Les orchidées de ma mère ont fleuris pour la x-ième fois et mon orchidée à moi a survécu de justesse.

Finalement je l’ai posé dans une autre chambre, fenêtre ver l’ouest, pas de rayons de soleil directs : Et en effet. Mon orchidée allait un peu mieux et elle a même fait une fleur. Au téléphone je racontais tout à fait fier à ma mère que mon orchidée avait fait une fleur – et comme cadeau de Noël  j’ai reçu une deuxième orchidée. Et les deux se débrouillaient. Elles n’allaient pas super bien mais elles étaient en dehors de danger de mort.

Un jour j’ai décidé de mOrchydée5ettre mes orchidées dans mon bureau. La situation est presque identique : Fenêtres vers l’ouest. Pas de soleil direct. Et qu’est-qui est arrivé ? Les deux plantes fleurissent comme fou. Incroyable. Je vous jure que mes deux orchidées sont plus belles que celles qu’on achète chez le spécialiste. Une quantité de fleurs incroyable.

Et puis les gens veulent savoir mon secret :

Combien de fois par semaine donnes-tu de l’eau ? - Aucune idée, juste quand j’y pense.

Quels engrais utilises-tu ? - Je n’utilise pas d’engrain. Et quel engrais ? Engrais pour orchidée ? Ça existe ?

Rempoter ? - Non, je n’ai jamais fait.

Etc.

Et puis de temps en temps je raconte cette histoire à mes clients et j’ai l’impression que ça leur fait du bien.

 

Sind die Blumen wie die Menschen? (Übersetzt von Martin Meier)

Es gibt nicht nur wilde Orchideen. Ich habe Versuche mit echten Orchideen gemacht. Eine Analogie. Worin die Analogie mit meinen Patienten besteht, kann ich nicht erklären. Eine meiner Patientinnen sagte mir einmal, jedes Ding gehöre an seinen Platz. Vielleicht liegt darin die Erklärung der nun folgenden Geschichte:

Die Orchideen

Die Orchideen? Noch vor ein paar Jahren hatte ich von ihnen keine Ahnung. Für mich waren sie einfach eine Blumensorte wie jede andere.

Da schenkte mir meine Mutter eines Tages eine Orchidee. War es zu meinem Geburtstag oder zu Weihnachten? Ich erinnere mich nicht mehr. Auf jeden Fall stellte ich den etwas merkwürdigen Topf zu den übrigen Pflanzentöpfen, die ich bereits hatte, ganz in der Nähe des grossen Fensters in unserer Wohnstube. Dort ging es der Orchidee nicht besonders gut. Sie vegetierte eher so dahin als dass sie das glückliche Leben einer Pflanze führte. Die Blüten trockneten rasch aus, und die grünen Blätter sprossen nur sehr spärlich. Woran lags wohl? Musste ich ihr mehr Wasser geben? Oder weniger Wasser? Vielleicht etwas weniger direkte Sonneneinstrahlung, weniger helles Licht? Oder sollte ich gar die Wurzeln reinigen oder sie beschneiden? Umtopfen? Besprühen? Wenig? Viel? Keine Ahnung! Die Orchideen meiner Mutter blühten jetzt schon zum x-ten Mal, während meine knapp gerade überlebte.

Schliesslich stellte ich sie in ein anderes Zimmer, das Fenster gegen Westen, ohne direkte Sonneneinstrahlung. Und tatsächlich: Meine Orchidee genas ein wenig und trieb sogar eine Blüte. Am telefon erzählte ich meiner Mutter ganz stolz, dass meine Orchidee eine Blüte trage – und zu Weihnachten erhielt ich als Geschenk eine zweite Orchidee. Und die zwei schlugen sich wacker. Es ging ihnen zwar nicht gerade glänzend, aber sie befanden sich jetzt nicht mehr in Lebensgefahr.

Da hatte ich eines Tages die Idee, meine Orchideen in mein Büro zu nehmen. Die Lage war fast dieselbe: Fenster gegen Westen, keine direkte Sonne. Und was geschah? Die beiden Pflanzen blühten wie die Verrückten! Unglaublich! Ich schwöre Ihnen: Meine beiden Orchideen sind viel schöner als jene, die man im Blumenladen kaufen kann. Eine unglaubliche Blütenpracht!

Natürlich wollen die Leute nun mein Geheimnis kennen lernen: Wie oft gibst du ihnen Wasser in der Woche? – Keine Ahnung! Ich gebe ihnen Wasser, wenn es mir in den Sinn kommt.

Was für Dünger verwendest du? – Ich verwende überhaupt keinen Dünger. Wirklich nicht?Dünger für Orchideen? Gibt es so etwas?

Umtopfen? – Nein, das habe ich nie gemacht?

Usw.

Von Zeit zu Zeit erzähle ich diese Geschichte meinen Patienten, und ich habe das Gefühl, dass es ihnen gut tut.

jeudi 9 octobre 2008

Comme les babouchkas

Très souvent dans la thérapie on utilise des histoires dans l’histoire dans l’histoire dans l’histoire…. :

Orchidée sauvage – colère

Une fois tous les mois je rencontre un copain thérapeute dans un restaurant – dans notre restaurant à nous. Souvent je bois une bière limonade bien fraîche, lui c’est un thé chaud, habituellement. Cette fois je me réjouis beaucoup de cette rencontre parce qu’il y a Paul, un autre thérapeute qui est rentré des Etats-Unis et sûrement il a beaucoup à nous raconter. Nous nous sommes confortablement installés devant nos boissons quand Paul commence à raconter.

Cette histoire se passeimages en Amérique, dans la région de Oklahoma chez les Indiens dans une région ou il y a une vallée, très verte ; un climat modéré parce que protégé par les montagnes. Généralement il fait ni trop chaud, ni trop froid est on entend les troupeaux de bisons traverser les prairies et si on fait attention on peut même sentir leur odeur, leur parfum particulier. Et dans cette plaine, dans ce paysage très fertile, il y a une tribu d’Indiens. Des Indiens avec leurs tipis, pleins de couleur, leurs plumes décoratives, leur rire, leur chant, leur tamtams, leurs chevaux, les poneys, qui broutent, leurs feux avec de signes de fumé de temps en temps….La vie des indiens quoi.

Plus loin, plus haut, dans les montagnes, le climat est beaucoup plus sauvage et aride. L’air est très pur mais souvent glacial comme c’est le cas dans les montagnes. La végétation se fait beaucoup plus rare et les bisons ne s’aventurent pas de monter à cette altitude. Appart quelques corbeaux brouillant, qui se sont perdus, le vieux couple d’aigles et quelques marmottes peut-être, il n’y a guère d’animaux.

Mais il y a une autre tribu Indien ici – les Indiens de la montagne. Ils ont la vie dur – le froid, le manque de nourriture les fond souffrir. Comme tous les hivers cet an aussi les Indiens souffrent particulièrement du froid et d’un manque de nourriture. Et il y a même deux vielles personnes qui sont décédés. Un couple a une toute petite fille mais ils n’ont plus rien à lui donner, plus de lait…et il fait glacial et la petite fille pleure de froid et de faim.

Alors les parents prennent une décision courageuse : Ils emballent leur petite fille dans les dernières linges qu’ils trouvent et ils descendent dans la vallée, pendant la nuit quand il fait noir et ils posent leur enfant devant le village de la tribu de la pleine et avec les cœurs lourds le couple remonte chez eux.

Le lendemain les Indiens de la plaine, très étonnés, retrouve la petite fille, emballée dans des linges, maigre et affamée en train de pleurer. Qu’est-ce que nous allons faire avec cette petite fille ? Qui veut s’en occuper ? On ne peut pas l’abandonner ici ! Personne ne voulait vraiment prendre la petite fille en charge quand finalement un couple d’un certain âge, sans enfants, était d’accord de s’en occuper quoique provisoirement seulement. Et comme le vieux couple se fatiguait beaucoup on avait établi un tournus : Il était convenu que la petite fille restait pendant quelques lunes dans une famille, puis quelques lunes dans une autre et ainsi de suite.

Ainsi la petite fille, qu’on nommé Orchidée sauvage, ne pouvait jamais sentir la chaleur d’une vraie famille à elle ; elle n’avait jamais son foyer à elle ou elle se sentait en sécurité.

Et quand elle jouait avec ses copines elle avait souvent des problèmes parce que de temps en temps les enfants, comme partout dans le monde, se chicanent entre eux et souvent il reste un enfant tout seul contre les autres. Comme l’autre jour, quand les autres filles disaient : Orchidée sauvage a un gros nez, hihihi ! Et Orchidée sauvage est seule contre les autres, toute seule dans le monde – abandonnée ! Une pression dans le ventre s’installe, elle monte, le désespoir, la colère – je suis toute seule, la catastrophe, je suis perdue et la pression monte par la poitrine dans la tête, horrible et on dirait que c’est l’explosion et elle prend ses jouets à elle et les casse violemment en criant – et elle commence e à pleurer, à pleurer et ne veut plus s’arrêter.

Et pendant toute sa vie d’adolescence Orchidée sauvage a souffert des crises de colère de ce genre, ces crises de peur d’abandon et elle a cassé ses plus belles poteries, des vases, ses plus beaux bijoux qu’elle a fabriqués elle-même. Et les autres Indiens commencent à l‘appeler Orchidée cholérique au lieu d’Orchidée sauvage.

Quand elle était devenue adulte, elle était devenue une belle femme intelligente. Mais orchidée sauvage était souvent malade : Des maux de tête, des attaques d’asthme, elle dormait très mal et souffrait d’angoisses. Il y avait beaucoup de jeunes garçons, qui étaient intéressés à elle - mais elle n’arrivait jamais faire confiance à un jeun garçon. Elle avait des attaques de peur dont elle ne savait même pas son origine. Elle sentait, qu’il fallait chercher de l’aide de l’extérieur.

Elle décidait de consulter l’homme médecin, Bison sage. Alors elle entre dans le tipi mystérieux de Bison sage, à peine éclairé. Elle remarque des odeurs très particuliers, pas désagréable, mais inconnu, nouveau. Elle entend les petits bruits d’un feu, elle sent la chaleur, elle voit des ustensiles partout, des bols, des morceaux d’os, des instruments et elle voit Bison sage, Cheveux longs, blancs, une robe en plusieurs couleurs et les cornes d’un bison sur la tête. Bison sage est assis parterre et il lui fait signe de s’asseoir et elle commence à parler de ces problèmes, ses attaques de colère.

Et Bison sage écoute très patiemment, de temps en temps il fait de Orchydee2 (2)petits signes avec sa tête. Et quand elle a fini il remarque :

Laisse-moi de raconter une histoire :

Par hasard un œuf de cygne était mis ensemble avec les œufs d’une famille de canards et il y avait alors 5 petits canards et un petit cygne qui sortaient des œufs. Le petit cygne était différent des autres. Malgré ça il se dit qu’il est un canard comme les autres mais profondément dans son intérieur il savait que ce n’est pas vrai. Et il ne comprenait ni ses frères et sœurs, ni ses parents ni soi-même. Et il n’était pas bien dans sa peau, il se sentait différent, il se sentait maladroit, personne ne le semblait aimer et il commençait à s’arracher les plumes. Il avait des attaques de désespoir, d’angoisse. Mais il voulait se sentir bien et il décidait de consulter le hibou savant. Il est allé chez ce hibou savant et lui parlait de ses problèmes.  Le hibou fermait ses yeux et disait ceci :

Une maman papillon avait pondu plusieurs œufs et elle les a bien attachés à une plante – sauf un. Cet œuf-ci était mal attaché et le vent l’emportait – à gauche, à droite jusqu’il atterrissait quelque part dans la nature, sans protection et l’œuf ne pouvait pas se développer tranquillement en paix. Mais au bout d’un certain temps il y avait une chenille qui sortait de l’œuf. Elle mangeait avec beaucoup de hâte – elle n’avait pas la paix intérieure. Et puis elle changeait. Elle devenait une chrysalide et au bout d’un certain temps notre chenille s’est transformée en papillon et, métamorphosé, il fallait quitter la chrysalide. Toute anxieusement notre papillon sort de sa chrysalide mais il avait tellement peur, il se sentait tellement mal qu’il voulait tout de suite retourner dans sa chrysalide quand, au même moment deux petits fourmis arrivaient et ils avaient remarqué ce magnifique papillon, plein de couleurs. « S’il te plait, reste encore un moment dehors. C’est tellement rare qu’on puisse admirer quelque chose de si beau ! » Notre papillon hésitait, tout étonné et avec une énorme joie de vivre dans son cœur il s’envolait.

Puis le hibou savant disait au petit cygne : « La prochaine fois quand tu vas nager dans le lac regarde le reflet de toi dans l’eau ! »

Le petit cygne faisait comme le hibou lui conseillait et pour la première fois il se voyait – comme reflet dans l’eau. Comme dans un miroir. Et ce qu’il voyait dans l’eau le touchait énormément : Il voyait une créature majestueuse, belle, presque divine. Et le cygne se sentait tellement heureux, plein d’amour et il disait spontanément au reflet dans l’eau : Je t’aime.

Orchidée sauvage a écouté avec beaucoup d’intérêt et quand Bison sage tenait un petit miroir, un peu sale et elle se regardait dans le miroir et disait à l’image dans le miroir : « Je t’aime ! » et une petite larme de bonheur sortait de ses yeux…..

Et on dit qu’à partir de ce jour plus personne n’appelle la femme Indienne Orchidée cholérique. Elle est bien redevenue Orchidée sauvage. Et petit à petit elle pouvait refaire la vie. Elle avait confiance en elle et tous les problèmes de santé se faisaient de plus en plus rares. Et ses angoisses avaient presque disparu. Et elle avait même fondé une famille….

Voilà l’histoire de Paul. Cette histoire nous démontre tout à fait clairement, que les humains resteront toujours des humains, avec leurs problèmes. Partout dans le monde, sur tous les continents, dans toutes les régions.

Nous devons nous quitter. Moi j’ai promis d’aller raconter une métaphore à une soirée PNL, mon copain va animer un séminaire et Paul va se reposer de son voyage.

Wie die Babuschkas (Übersetzt von Martin Meier)

In einer Therapie kommt es oft vor, dass man eine Geschichte verwendet, die von einer Geschichte handelt, welche von einer Geschichte erzählt, die von einer Geschichte ….

Die wilde Orchidee oder der Zorn

Einmal im Monat treffe ich einen meiner Therapeutenkollegen in einem Restaurant – bei uns zu Hause, im Restaurant "Heimelig". Dabei trinke ich oft ein Panache eiskalt, er dagegen trinkt gewöhnlich einen heissen Tee. Dieses Mal freute ich mich besonders auf unser Treffen, denn zu uns würde sich auch noch Paul gesellen, ein anderer Therapeut, der eben erst aus den USA zurückgekehrt war und sicher eine ganze Menge zu erzählen hatte. Wir machten es uns also bei unsern Getränken bequem und Paul begann zu erzählen:

Diese Geschichte spielt in Amerika, in der Gegend von Oklahoma bei den Indianern, in einem Gebiet, wo es ein ganz grünes Tal gibt. Das Klima ist angenehm mild, da das Tal von Bergen umrahmt ist. In der Regel wird es dort nie zu heiss und nie zu kalt, und man hört die Büffelherden über die Prärie donnern, ja, wenn man gut Acht gibt, kann man gar ihren Geruch wahrnehmen, ihren ganz eigentümlichen Geruch. In dieser Ebene, in dieser sehr fruchtbaren Landschaft, lebt ein Indianerstamm – Indianer mit ihren Tipis, farbbemalt, ihren Schmuckfedern, ihrem Lachen, ihrem Gesang, ihrem Trommeln, ihren wiehernden Pferden und Ponys, ihren Lagerfeuern und Rauchzeichen von Zeit zu Zeit – kurz ihrem Indianerleben, wie man es sich halt so vorstellt.

Weiter weg und weiter oben, in den Bergen, ist das Klima rauer und karger. Die Luft ist sehr frisch, aber manchmal eisig kalt, wie das in den Bergen oft der Fall ist. Die Vegetation ist spärlich, und die Büffel lassen sich nicht auf das Abenteuer ein, hier hinaufzusteigen. Abgesehen von ein paar krächzenden Raben, die sich verirrt haben, dem alten Adlerpaar und vielleicht einigen Murmeltieren gibt es hier kaum Tiere.

Aber hier lebt ein anderer Indianerstamm, die Bergindianer. Ihr Leben ist hart – die Kälte und der Nahrungsmangel machen ihnen arg zu schaffen. Wie jeden Winter litten die Indianer auch dieses Jahr speziell unter der Kälte und unter dem Nahrungsmangel. Zwei ältere Menschen starben sogar daran. Ein Ehepaar hatte ein ganz kleines Mädchen, aber nichts, was sie ihm hätten zu essen geben können, auch keine Milch mehr. Es war bitter kalt, und das kleine Mädchen weinte vor Kälte und Hunger.

Da fassten die Eltern einen mutigen Entschluss: Sie wickelten ihr Kind in die letzten Lumpen, die sie fanden, und stiegen ins Tal hinunter, als es Nacht war und stockfinster, und legten ihr Kind vor das Dorf der Talindianer. Schweren Herzens machten sie sich dann auf den Heimweg.

Am nächsten Morgen fanden die Talindianer zu ihrem höchsten Erstaunen das kleine Mädchen, in Lumpen gewickelt, abgemagert vor Hunger und weinend. 'Was sollen wir mit dem kleinen Mädchen anfangen? Wer will sich um es kümmern? Man kann es doch hier nicht einfach liegen lassen!' Aber niemand wollte das kleine Mädchen wirklich zu sich nehmen, bis schliesslich ein kinderloses Ehepaar in schon vorgerücktem Alter sich damit einverstanden erklärte, das Kind zu sich zu nehmen, wenn auch nur vorübergehend. Und weil die beiden alten Leutchen schnell müde wurden, richtete man eine Art Turnus ein: Das Mädchen verbrachte einige Monate bei einer Familie, dann die nächsten Monate bei einer andern, und so weiter.

So konnte das kleine Mädchen, dem man den Namen "Wilde Orchidee" gegeben hatte, nie die Wärme einer echten Familiengemeinschaft spüren. Es hatte nie einen sicheren Platz, wo es ganz geborgen sein konnte.

Und wenn es mit seinen Kameradinnen spielte, hatte es oft Probleme, dann von Zeit zu Zeit zankten die Kinder miteinander, wie es die Kinder überall auf der Welt tun, und dabei bleibt oft ein Kind allein gegen alle anderen. So geschah es auch hier: Als die andern Mädchen sagten: "Wilde Orchidee hat eine grosse Nase, hihihi!", war Wilde Orchidee allein, ganz allein auf der Welt – ganz verlassen! Ein Druck im Magen stellte sich ein, stieg hoch, die Verzweiflung, die Wut, das Gefühl: 'Ich bin ganz allein!', die Katastrophe, 'Ich bin verloren!' Der Druck stieg vom Magen in die Brust und von dort in den Kopf, entsetzlich, und es kam, wie man sagte, zur Explosion: Sie nahm ihre Spielsachen und schmiss sie schreiend zu Boden, wo sie zerbrachen, und begann zu weinen, zu weinen, und wollte nicht mehr aufhören.

Während ihrer ganzen Kindheit und Jugendzeit hatte Wilde Orchidee diese Wutanfälle, diese Anfälle von Verlassenheitsangst, und sie zerschlug ihre schönsten Tongefässe, ihre Vasen und ihre schönsten Schmuckstücke, die sie selbst gemacht hatte. Die andern Indianer nannten sie nur noch "Wütende Orchidee" statt "Wilde Orchidee".

Als sie erwachsen wurde, war sie eine schöne und intelligente Frau. Aber Wilde Orchidee war oft krank. Sie litt unter Kopfschmerzen, unter Asthmaanfällen, sie schlief schlecht und wurde von Ängsten gequält. Viele junge Burschen interessierten sich für sie – aber es gelang ihr nie, Vertrauen zu einem von ihnen zu fassen. Sie hatte Angstanfälle, deren Ursache sie selbst nicht kannte. Sie spürte, dass sie Hilfe von aussen holen musste.

Sie beschloss, den Medizinmann, Weiser Büffel, um Rat zu fragen. Also betrat sie das geheimnisvolle, kaum beleuchtete Tipi von Weiser Büffel. Sie spürte ganz spezielle Gerüche, nicht unangenehme, aber unbekannte, neue. Sie hörte das leise Knistern eines Feuers, sie fühlte die Wärme, sie sah überall Werkzeuge, Trinkschalen, Knochenstücke – und schliesslich entdeckte sie den Weisen Büffel mit seinen langen, weissen Haaren, seinem bunten Kleid und den Büffelhörnern auf dem Kopf. Weiser Büffel sass auf dem Boden, er forderte sie auf, sich auch zu setzen, und sie begann, von ihren Problemen zu sprechen, von ihren Wutanfällen.

Weiser Büffel hörte sehr geduldig zu und nickte nur von Zeit zu Zeit ein wenig mit dem Kopf. Als sie fertig war, sagte er:

"Ich möchte dir eine Geschichte erzählen:

Zufälligerweise wurde einmal ein Schwanenei zusammen mit den Eiern einer Entenfamilie gelegt. Fünf kleine Entchen und ein kleiner Schwan schlüpften ein wenig später aus den Eiern. Der kleine Schwan war anders als die andern. Trotzdem sagte er sich, er sei eine Ente wie die andern, aber tief in seinem Innersten wusste er, dass das nicht stimmte. Und er verstand weder seine Brüder und Schwestern, noch seine Eltern, noch sich selbst. Er fühlte sich nicht wohl in seiner Haut, er fühlte sich anders, er fühlte sich ungeschickt, niemand schien ihn zu mögen, und er begann, sich die Federn auszurupfen. Er hatte Verzweiflungs- und Angstzustände. Aber er wollte sich glücklich fühlen, und darum beschloss er, einen weisen Uhu um Rat zu fragen. Er ging also zum Uhu und sprach von seinen Problemen. Der Uhu schloss die Augen und sagte:

'Eine Schmetterlingsmutter hatte mehrere Eier gelegt und sie sorgfältig an einer Pflanze befestigt – ausser einem einzigen. Dieses eine Ei war schlecht befestigt, und der Wind trug es weg – nach links, nach rechts, bis es irgendwo in der Natur draussen landete, ohne Schutz. Das Ei konnte sich nicht in Ruhe und Sicherheit entwickeln. Aber schliesslich schlüpfte aus dem Ei eine Raupe. Sie frass mit viel Hast – sie hatte den inneren Frieden nicht gefunden. Dann veränderte sie sich. Sie wurde eine Puppe und nach einer bestimmten Zeit verwandelte sich unsere Raupe in einen Schmetterling und, verwandelt, musste sie die Puppe verlassen. Voller Angst schlüpfte unser Schmetterling aus seiner Puppe, hatte aber so Angst und fühlte sich so elend, dass er sofort wieder in die Puppe zurückschlüpfen wollte. Doch in diesem Augenblick kamen zwei kleine Ameisen vorbei, entdeckten den wunderbaren bunten Schmetterling und riefen: 'Bitte, bleib noch einen Moment draussen. Wir können nur selten etwas so Schönes bewundern!' Unser Schmetterling zögerte ganz erstaunt, dann flog er mit einer grenzenlosen Freude am Leben in seinem Herzen davon."

Dann sagte der weise Uhu zum kleinen Schwan: "Wenn du das nächste Mal im See schwimmen gehst, betrachte dein Spiegelbild im Wasser!"

Der kleine Schwan tat, was der Uhu ihm geraten hatte, und zum ersten Mal sah er sich selbst – im Spiegelbild auf dem Wasser. Wie in einem Spiegel. Und was er da im Wasser sah, berührte ihn tief: Er sah ein majestätisches Geschöpf, schön, fast göttlich schön. Und der Schwan fühlte sich so glücklich und so voller Liebe, dass er zum Spiegelbild im Wasser sagte: 'Ich liebe dich!'"

Wilde Orchidee hörte mit viel Interesse zu. Dann zog Weiser Büffel einen kleinen, nicht ganz sauberen Spiegel hervor. Sie betrachtete sich darin und sagte zum Bild im Spiegel: "Ich liebe dich!" Und eine kleine Freudenträne floss aus ihren Augen ...

Man sagt, dass von jenem Tag an niemand mehr die Indianerfrau "Wütende Orchidee" nannte. Sie wurde wieder die Wilde Orchidee. Nach und nach konnte sie das Leben wieder geniessen. Sie hatte Zutrauen zu sich selbst gefunden, und ihre gesundheitlichen Probleme verschwanden mit der Zeit fast vollständig. Auch ihre Ängste liessen nach. Sogar eine Familie gründete sie ...

Das war die Geschichte, die uns Paul erzählte. Diese Geschichte zeigt uns deutlich, dass die Menschen immer Menschen bleiben, mit all ihren Problemen. Überall auf der Welt, auf allen Kontinenten, in allen Gegenden.

So, nun konnten wir auseinandergehen. Ich versprach, eine Geschichte wie diese an einem NLP-Abend zu erzählen, mein Kollege will ein Seminar ins Leben rufen und Paul möchte sich von seiner Reise ausruhen.

mardi 30 septembre 2008

L'enfer

L’enfer ? L’enfer est terrible. « On revient de l’enfer, content d’être saint et sauf. » L’enfer peut ‘été une situation atroce ou on a qu’une envie : Sortir de là-bas. L’enfer – l’horreur évidente. L’enfer est souvent la punition avec des souffrances atroces après une vie de pécheur.

Mais il y a aussi l’enfer un peu plus subtil : L’enfer caché.

L’histoire parle de Mitsy, le petit diable. Le nom j’ai emprunté à mon chat siamois : Il est ange et démon en même temps.

Mitsy le diable

Le monde a changé ; il est devenu pl us moderne. Le progrès est IMG_0065 partout. Même dans l’enfer on ne peut l’arrêter.

Avant, par exemple, les diables portaient leurs costumes rouges ridicules et se promenaient avec leurs fourches à 3 piques.

Ceci a bien évolué depuis : Les diables cachent leur queues de diable dans des pantalons modernes comme les jeans et plus d’un essaie de dissimuler ses cornes sous un chapeau, en goûtant un petit verre de ce nouvel eau de vie, l’eau de vie de dent de lion….

A l’époque les méthodes de punition pour les pauvres pécheurs étaient appliquées de façon standardisée : On jetait les gens dans les souterrains, avec la chaleur, les flammes, les bruits et gueulades et les odeurs d’huile pourrie- la routine quoi.

La direction de l’enfer voulait donc moderniser le système de punitions et a mis un concours à l’enquête pour trouver de méthode plus originale, plus moderne.

Il y avait passablement de jeunes diables qui voulaient participer à ce concours et les prix étaient très attractifs. Parmi eux le jeune espoir du milieu de l’enfer, le diable Mitsy, a présenté son projet :

Maria du Portugal et Hans de l’Emmental étaient décédés le même jour, c’était le 6 Mars. Les deux ont  commis quelques pêchés pendant leur vie sur terre et ils se sont retrouvés condamnés à passer quelque temps en enfer. Et le diable Mitsy a décidé de mettre Maria et Hans ensemble. Et on avait convenu que Maria s’occupait de la cuisine.

Maria, pourtant portugaise, n’aimait pas du tout le poisson et les fruits de mer, mais elle se forçait de préparer la morue pour Hans, parce qu’elle Dsc000351voulait lui faire plaisir et exprimer son respect envers lui. Et elle préparait la morue, matin, midi et soir, cuite à l’eau, frites, chauffée au four…..

Hans de son côté adore les plats bernois mais déteste les poissons, dont spécialement la morue. Mais Hans voulait faire plaisir à Maria et montrer son respect envers elle et il assurait qu’il aimait énormément la morue.

Et comme ça, Maria et Hans passaient leur temps à manger la morue et chacun pensait de faire plaisir à l’autre et ils ne se rendaient même pas compte qu’ils se trouvaient dans l’enfer.

Et le projet du diable Mitsy a gagné le concours et les membres du jury de l’enfer ont accepté cette nouvelle façon de punition avec beaucoup d’enthousiasme…

Die Hölle (Übersetzt von Martin Meier)

Die Hölle? Die Hölle ist schrecklich. "Aus der Hölle kommt man zurück, glücklich, heil und gesund zu sein." Die Hölle kann eine furchtbare Situation sein, in der man nur den einen Wunsch hat, so schnell als möglich da wieder 'raus zu kommen! Die Hölle – offensichtlich ein Schrecken. Die Hölle ist oft eine Strafe mit grässlichen Qualen nach einem Leben in der Sünde.

Aber es gibt auch eine etwas subtilere Hölle: Die verborgene Hölle.

Die folgende Geschichte handelt von Mitsy, dem kleinen Teufel. Den Namen habe ich von meiner Siamkatze geliehen: Sie ist Engel und Teufel in einem!

Mitsy, der Teufel

Die Welt hat sich verändert; sie ist moderner geworden. Der Fortschritt hat sich überall breit gemacht. Selbst in der Hölle kann man ihn nicht aufhalten.

Früher zum Beispiel trugen die Teufel ihr lächerliches rotes Gewand und ihre dreizinkige Gabel.

Das hat sich seither verändert: Die Teufel verstecken ihre Teufelsschwänze unter modernen Hosen, z.B. unter Jeans, und mehr als einer versucht, seine Hörner unter einem Hut zu verbergen, und nippt dabei an einem Glas von diesem neuen Lebenswasser, dem Löwenzahnlebenswasser.

Früher wandte man bei den armen Sündern standartisierte Bestrafungsmethoden an: Man warf die Leute in unterirdische Verliesse, wo eine infernalische Hitze herrschte, wo es überall Flammen gab, wo fürchterliches Geschrei ertönte und es nach verdorbenem Öl roch – das gehörte einfach dazu.

Die Direktion der Hölle wollte aber das Bestrafungssystem modernisieren und veranstaltete dazu einen Ideenwettbewerb, um die originellste und modernste Methode zu finden.

Es gab da einige junge Teufel, die beim Wettbewerb mitmachen wollten, waren doch die ausgesetzten Preise sehr attraktiv. Unter ihnen war auch der Teufel Mitsy, die junge Hoffnung aus Mittelhölle. Er stellte folgendes Projekt vor:

Maria aus Portugal und Hans aus dem Emmental waren am gleichen Tag verstorben, nämlich am 6. März. Beide hatten einige Sünden begangen während ihres irdischen Lebens und wurden dazu verurteilt, einige Zeit in der Hölle zu verbringen. Da beschloss der Teufel Mitsy, Maria und Hans zusammenzubringen. Und man war übereingekommen, Maria die Küche zu überlassen.

Maria, obwohl Portugiesin, mochte Fisch und Meerfrüchte nicht, aber sie zwang sich dazu, für Hans eine Muräne zu präparieren, weil sie ihm eine Freude machen und ihm ihren Respekt zeigen wollte. Und sie kochte Muräne, am Morgen, am Mittag, am Abend, gedünstet, fritiert, gebacken .....

Hans seinerseits mochte Bernerplatte und verabscheute Fisch, erst recht Muräne. Aber Hans wollte Maria gefallen und ihr seinen Respekt zeigen, und so versicherte er ihr immer, wie gern er Muräne habe.

Und so verbrachten Maria und Hans die Zeit damit, Muräne zu essen, und jedes dachte dabei, dem andern eine Freude zu machen, und sie merkten gar nicht mehr, dass sie in der Hölle waren.

So gewann das Projekt des Teufels Mitsy den Wettbewerb. Die Mitglieder der Jury übernahmen diese neue Bestrafungsmethode mit grossem Enthusiasmus ...

lundi 29 septembre 2008

Les déménagements

J’ai souvent dû déménager d’un cabinet à l’autre (un jour je vais parler des raisons innombrables de mes changements d’adresse.). Et chaque fois il faut s’installer de nouveau. Chaque fois on recommence à zéro. Les clients ne vous suivent pas obligatoirement. Il fIMG_0135 aut retrouver une clientèle. Et il y a des petites histoires qui se passent. A chaque déménagement. J’ai l’espoir que je peux rester maintenant. A Boissonnet 1. A Lausanne.

 

Le téléphone

Une fois de plus j’étais en train d’aménager dans un nouveau cabinet et je me suis posé la question : Faut-il avoir un téléphone fixe, oui ou non ?

Il me semblait que c’était indispensable pour un thérapeute sérieux de disposer de son propre numéro fixe. Malheu reusement dans mon nouveau local il n'y avait pas d’installation préinstallé. Swisscom m’pavait envoyé un contrat et c’était bien marqué : L’installation du raccordement doit être effectué par un électricien reconnu et homologué.

Je traîne un peu la réputation derrière moi, d’avoir des contacts un peu douteux dans mon milieu social. Mais maintenant je suis devenu un thérapeute sérieux et intègre et je me suis adressé à mon bailleur pour obtenir une adresse d’une entreprise d’électricité sérieuse. Et oh miracle : On m’a donné l’adresse de l’entreprise qui avait fait toutes les installations dans ce bâtiment. Magnifique. Une solution tout à fait honnête et raisonnable (peut-être un peu chère) semblait se montrer à l’horizon.

Mais ce n’était pas si simple : Au téléphone on me communiquait que l’entreprise sérieuse n’existait plu s – faillite.

Ensuite j’ai parlé à mon très bon ami Turc, Ali (j’avais déjà travaillé avec lui pendant mon époque de restaurateur). Il m’avait aidé pour le déménagement, pour repeindre les parois etc. Au sujet du téléphone il disait : « Aucun problème. Je connais un copain Turc qui fait tout qui est lié à l’électricité et à l’installation de téléphone. C’est un vrai maître, il connaît tout et il fait tout. Pas cher et sans facture ! »

« Mais est-ce qu’il a un certificat de capacité ? » « Quel certificat ? On n’a pas besoin de certificat pour être un maître. »

Je pressentais le pire – mais j’acceptais la proposition d’Ali.

Le lendemain l’électricien Turc, Talip, arrivait. Et il commençait à travailler. Très dur. D’abord il cherchait le relais dans le bâtiment et il le trouvait. Le relais était implanté dans le mur principal, à l’extérieur de la maison. J’étais un peu étonné quand pnl2il creusait un trou à travers le mur principal pour tirer le câble. Un dernier trou à travers le mur de mon bureau et l’installation était prêt. Et le travail était fait avec beaucoup d’élégance. Et puis nous avons essayé le téléphone – et –ça marchait. Une jolie tonalité. Enfin. J’étais heureux. Il était jeudi soir.

Le lendemain matin j’arrivais au bureau, de bonne humeur, et je voulais tout de suite tester mon nouveau téléphone. Rien. Silence. Aucune tonalité. Avec mon portable je téléphonais aux dérangements. Swisscom s’en occuperait. Puis j’appelais Talip. Il passait et se rendait compte qu’aucun téléphone dans le bâtiment ne marchait. Hier nous avons installé mon téléphone à l’aide d’un ouvrier non qualifié et aujourd’hui aucun raccordement dans le bâtiment ne fonctionne. Ce ne peut pas être du hasard.

Mon dieu ! Devant mon œil intérieur je voyais déjà : Le monteur de Swisscom, scandalisé par l’installation, en demandant menaçant : »Qui a fait ce travail ? Un monteur qualifié ? ». Et les habitants du bâtiment, fâchés, sans téléphone. Et le propriétaire et bailleur, fronçant les sourcils.

Et mes pires craintes semblent se réaliser : A 11 heures je recevais un SMS de Swisscom : »Chez nous tout est ok. Probablement nous devons examiner les installations sur place. Si jamais on va vous envoyer un monteur ! »

D’un côté j’avais froid au dos, de l’autre je transpirais comme un cycliste pendant une étape de montagne au tour de France. La fréquence de mon pouls atteignait de nouveau records.

Encore une fois je me suis lancé dans une histoire douteuse. Pourquoi ? Pourquoi ? Un électricien homologué ? Mon œil ! Quel scandale va éclater !

Puis il était 14h30. Mon portable se mettait à sonner. Un appel de Swisscom : »Nous regrettons infiniment. Nous avons oublié de vous avertir : Il y a des travaux d’entretiens dans votre quartier. Toute la journée les raccordements sont arrêtés. A cause d’une erreur interne on ne pouvait pas vous avertir…. »

Tout le monde peut me joindre à mon numéro fixe. Mon téléphone marche magnifiquement bien – parfaitement installé par Talip.

Vom Zügeln (Übersetzt von Martin Meier)

Ich musste oft zügeln (umziehen); eines Tages werde ich von den unzähligen Gründen sprechen, warum ich dauernd meine Adresse änderte. Jedesmal musste ich mich den neuen Gegebenheiten anpassen. Jedesmal musste ich wieder bei Null anfangen. Und die Kunden laufen dir dabei nicht unbedingt nach. Also heisst es auch, jedesmal wieder neue Kundschaft zu finden. Dabei ereignen sich immer wieder kleine Begebenheiten. Bei jedem Umzug! Ich hoffe, dass ich nun bleiben kann, wo ich bin. In Boissonnet 1, in Lausanne.

Das Telefon

Einmal mehr war ich im Begriff, meine sieben Sachen an einen neuen Wohnort zu transportieren. Dabei stellte sich die Frage: Brauche ich einen Festnetzanschluss oder nicht?

Mir schien, es sei für einen seriösen Therapeuten unabdingbar notwendig, eine eigene Festnetznummer zu haben. Zu meinem Pech gab es am neuen Ort in der ganzen Wohnung keinen dafür vorgesehenen Anschluss. Die "Swisscom" schickte mir auf Anfrage einen Vertrag, worin fett unterstrichen stand, die Installation eines entsprechenden Anschlusses habe durch einen diplomierten Elektriker zu erfolgen.

Nun habe ich mir im Verlauf der Zeit den Ruf erworben, Verträge nicht allzu wörtlich zu nehmen. Aber jetzt war ich ja ein seriöser und integrer Therapeut geworden, und so wandte ich mich an meinen Vermieter mit der Bitte, ob er mir die Adresse eines seriösen Elektriker- unternehmens vermitteln könne. Und o Wunder: Man gab mir die Adresse jenes Unternehmens, das alle Installationen in diesem Gebäude getätigt hatte. Toll! Eine ohne Zweifel ehrenhafte und vernünftige, wenn auch etwas teure Lösung schien sich am Horizont abzuzeichnen.

Leider hatte die Sache einen Haken: Am Telefon teilte man mir nämlich mit, dass das seriöse Unternehmen nicht mehr existierte – es war Pleite gegangen!

Was tun? Schliesslich besprach ich das Problem mit meinem guten Freund Ali, einem Türken. Mit ihm hatte ich schon früher zusammengearbeitet, damals, als ich noch im Gastgewerbe tätig war. Er hatte mir beim Umzug geholfen, er hatte für mich Wände tapeziert, usw. Was den Telefonanschluss anging, meinte er nur: "Kein Problem! Ich hab da 'nen türkischen Kumpel, der macht alles, was mit Elektro- und Telefoninstallationen zusammenhängt. Der Kerl ist ein wahrer Meister, er weiss alles und macht alles. Ausserdem ist er nicht teuer und arbeitet ohne Rechnung!"

"Aber hat er ein Diplom?" – "Ach was Diplom! Man braucht doch kein Diplom, um ein Meister zu sein!"

Ich machte mich auf das Schlimmste gefasst, aber ich nahm Alis Vorschlag an.

Schon am nächste Tag tauchte der türkische Elektriker namens Talip auf und machte sich sogleich an die Arbeit. Sie war äusserst hart. Zunächst suchte er die Relaisstation im Haus und fand sie auch. Das Relais befand sich in der Hauptmauer, auf der Aussenseite des Hauses. Es machte mich ein wenig stutzig, als ich sah, dass er ein Loch durch die Hauptmauer bohrte, um ein Kabel einzuziehen. Ein letztes Loch noch durch die Mauer meines Büros, und die Installation war fertig. Und die Arbeit war mit viel Eleganz erledigt worden. Dann probierten wir die Telefonverbindung aus – der Anschluss klappte! Das Klingeln war Musik in meinen Ohren. Endlich! Ich war glücklich. Es war Donnerstag Abend.

Am nächste Morgen kam ich gut gelaunt ins Büro und wollte sogleich meinen neuen Telefonanschluss testen. Nichts tat sich. Völlige Stille. Kein Klingeln. Mit meinem Handy rief ich den Störungsdienst an. "Swisscom" würde sich darum kümmern, hiess es. Dann rief ich bei Talip an. Er kam vorbei und stellte fest, dass im ganzen Haus kein Telefon funktionierte. Gestern hatten wir mein Telefon mit Hilfe eines nicht-qualifizierten Arbeiters eingerichtet, und heute ging kein Telefonanschluss im Haus mehr. Das konnte kein Zufall sein!

Mein Gott! Vor meinem inneren Auge spielten sich grässliche Szenen ab: Der Monteur der "Swisscom", der sich über die unfachmännische Installation ärgerte, fragte mit drohender Stimme: "Wer hat das gemacht? Etwa ein qualifizierter Elektromonteur?" Und meine Mitbewohner, verärgert, ohne Telefon. Und der Besitzer und Vermieter, der bedenklich die Stirne runzelte.

Meine schlimmsten Befürchtungen schienen Tatsache zu werden: Um 11 Uhr schickte mir die "Swisscom" ein SMS: "Bei uns ist alles in Ordnung. Vermutlich müssen wir die Installationen vor Ort überprüfen. Wir schicken Ihnen einen Monteur vorbei."

Es lief mir kalt den Rücken herunter, doch gleichzeitig schwitzte ich wie ein Radfahrer bei einer Bergetappe der Tour de France. Mein Puls raste mit rekordverdächtiger Geschwindigkeit.

Wieder einmal hatte ich mich auf ein zweifelhaftes Abenteuer eingelassen. Warum nur, warum??? Ein diplomierter Elektriker? Meine Güte, was für ein Skandal braute sich da zusammen!

Dann wurde es halb drei. Mein Handy klingelte. Ein Anruf der "Swisscom": "Es tut uns schrecklich Leid. Wir haben vergessen, Sie zu benachrichtigen: In Ihrem Quartier sind zur Zeit Unterhaltsarbeiten im Gang. Deshalb sind heute den ganzen Tag alle Verbindungen stillgelegt. Wegen eines Fehlers unsererseits konnte man Sie nicht benachrichtigen ..."

Jedermann kann mich auf meinem Festnetzanschluss erreichen. Mein Telefon funktioniert prima – es wurde ja auch prima eingerichtet ... von Talip, dem Meister ohne Diplom!

mercredi 17 septembre 2008

Peur de l' eau

Je travaille beaucoup avec les analogies en racontant des histoires, des métaphores. C' est presque un sport. J' ai la tendance de ne parler qu' avec les métaphores, qu' avec des images et histoires. De temps en temps ça arrive que j' énerve les gens autour de moi "avec mes histoires"..

Dans la thérapie, l' usage métaphorique présente plusieurs avantages :    La métaphore est suggestive, elle s' adresse à l' inconscient du sujet en déjouant les mécanismes de défense qui se seraient déclenchés avec un message direct. 
La solution est masquée : elle laisse la possibilité au subconscient d' adopter ou non ce qui lui est proposé.  La métaphore peut prendre la forme d' une image, d' une histoire, d' un proverbe, d' une anecdote, d' une citation, d' un mythe, d' un conte... 

Une métaphore est isomorphique, c' est-à-dire reproduire personnes, événements,  processus ou problématique de manière équivalente aux critères de la situation réelle.  Voici une histoire ire que j' avais écrit pour une fille qui avait faillit de se noyer pendant ses vacances et depuis elle avait toujours peur de l' eau:

Le petit éléphant

Il était une fois un petit éléphant tout jeune. Il habitait avec sa maman et ses tantes dans la savane africaine. Le petit éléphant adorait jouer toute la journée avec les autres petits éléphants, ils jouaient cache-cache entre eux dans la forêt, ils couraient derrières les zèbres et les antilopes, s' amusaient en les voyant prendre la fuite en paniquant. Et on pouvait entendre les bruits de joie des petits éléphants dans la savane. La maman du petit éléphant était très douce avec lui, le caressait avec sa trompe, le laissait boire de son lait quand il voulait. Il adorait prendre des bains de boue avec les autres membres du troupeau. Qu' est-ce qu' il se marrait avec les autres jeunes éléphants….

Un matin, tout était calme et tranquille et la terre respirait, notre petit éléphant voyait de loin des petits arbres dans la savane. Ils avaient plein de feuilles vertes, croquantes. Toute la famille de l'éléphant était encore en train de somnoler – comme il était très tôt le matin - et notre petit décidait d' explorer tout seul l' endroit de ces plantes appétissantes. Il se mettait en route - tout seul, courageux et une voix intérieure semble le pousser : « Tu es grand et fort maintenant, vas-y ! » Il était tout excité, c' était donc la première fois dans sa jeune vie qu' il s' éloignait si loin de sa famille. Il s' approchait des plantes, il pouvait déjà les voir tout distinctement et sentir l' odeur appétissante des feuilles vertes.

Toujours en s' approchant  il entendait soudain un bruit étrange, menaçant, un bruit qui venait de tous les côtés. C' était comme un genre de ricanement. Et ce bruit s' approchait - vite. Et soudain notre petit éléphant se trouvait entouré d' une horde d' animaux moches et méchants qui dégageaient l'odeur dégoûtant de viande pourrie. Le petit éléphant n' avait jamais vu de tels animaux avec des yeux aussi méchants et des dents aussi longs. C' était des hyènes! Elles s' approchaient de plus en plus en grognant très menaçant. Le petit éléphant voulait s' enfuir mais il ne pouvait plus. Il se retrouvait enfermé par la horde d' hyènes. Il transpirait, il voulait appeler sa maman, mais il avait une telle peur qu' il ne pouvait pas sortir un son de sa trompe. Il sentait déjà les mauvaises haleines des premières hyènes. "Je suis perdu, je dois mourir", se disait-il. Ay! Il sentait une douleur affreuse quand les premières mâchoires se fonçaient dans son corps. En perdant connaissance le petit éléphant avait juste le temps de dire au revoir à sa maman et sa famille.

Un peu plus loin la maman éléphant s' était réveillée et elle s' inquiétait beaucoup parce que son petit n' était pas là. Elle alertait les autres. Plus loin dans la savane elles apercevaient un nuage de poussière. Inquiet le troupeau d' éléphants s' approchait de ce nuage et voyait la horde d' hyènes - autour du petit éléphant, couché, plein de sang. Avec une colère incroyable le troupeau chargeait, en trompetant, les hyènes. Celles-ci s' enfuyaient dans toutes les directions. Le petit éléphant était blessé, mais vivant. Et heureusement il se remettait vite de ses blessures.

Puis il grandissait et devenait un grand mâle majestueux avec d' énormes défenses. Comme c' est la coutume chez les éléphants, les mâles mènent une vie solitaire. Notre éléphant vivait bien sa vie, il était habitué à être seul. De temps en temps il rencontre un de ses copains avec qui il passe un peu de temps en bavardant.

Tout allait bien sauf une chose: Notre éléphant avait une peur terrible et inexplicables des hyènes. Il suffisait que dans les alentours d' un point d' eau se trouve une minuscule, petite hyène, il était prit de panique et n' osait même pas s' approcher pour boire. Ou s' il y avait des ricanements d' hyènes dans un petit bois plein de verdure succulente, notre éléphant refusait d' y aller - trop grande était la peur des hyènes. La présence d'hyènes assez nombreuses un peu partout dans la savane gênait considérablement la vie de notre éléphant.

Un jour, par hasard, il croisait le chemin avec le vieux, sage éléphant, qui avait vécu déjà depuis plus que 50 ans dans cette région et qui étaitmale-elephant-afrique en même temps son père.

"Viens, nous allons boire et prendre un bain là dans ce petit point d'  eau", disait son papa. Mais pas loin du point d'eau il y avait un jeune couple d' hyène. "Non, je n' ai pas envie" répondait notre éléphant avec une voix tremblante . Le vieil éléphant n' était pas sage pour rien. "Qu' est-ce qui te fait peur?" "Les hyènes!" répondait notre éléphant et il racontait toute l' histoire de sa jeunesse. "Écoute, à l' époque tu étais petit et vulnérable et c'était normal que tu te méfiait des hyènes - mais maintenant tu es devenu si grand et si fort que tu peux affronter les hyènes sans problèmes. Viens, nous allons ensemble, tu verras, les hyènes vont partir en sursaut quand ils nous apercevront!" Avec une geste paternelle de sa longue trompe il poussait gentiment notre éléphant. Quoiqu' il était presque mort de peur il n' osait pas contredire le sage et commençait à s' approcher du point d'eau ou il y a des hyènes….

 

Wasserscheu (Übersetzt von Martin Meier)

Ich arbeite häufig mit Analogien und erzähle dabei Geschichten, Gleichnisse sozusagen. Das ist für mich fast wie ein Sport. Ich neige dazu, fast nur in Gleichnissen zu sprechen, in Bildern und Geschichten. Ab und zu nerve ich geradezu die Menschen in meiner Umgebung "mit meinen Geschichten ..."

In der Therapie hat die Verwendung von Gleichnissen mehrere Vorteile: Das Gleichnis dringt ein, es wendet sich an das Unterbewusstsein des Menschen, indem es Verteidigungs-mechanismen, die mit einer direkten Botschaft ausgelöst würden, gar nicht erst aufkommen lässt. Die Lösung ist verdeckt: Sie lässt dem Unterbewusstsein die Möglichkeit, das, was ihm vorgeschlagen wird, zu übernehmen oder auch nicht. Das Gleichnis kann die Gestalt eines Bildes annehmen, einer Geschichte, eines Sprichworts, einer Anekdote, eines Zitats, einer Sage, eines Märchens ...

Ein Gleichnis ist ein Abbild der Realität, das heisst es bildet Personen, Ereignisse, Entwicklungen oder Problemstellungen 1:1 zur realen Situation ab. Hier nun das Beispiel einer solchen Geschichte. Ich habe sie für ein Mädchen geschrieben, das in den Ferien fast ertrunken wäre und seither eine panische Angst vor dem Wasser hatte.

Der kleine Elefant

Es war einmal ein kleiner, noch ganz junger Elefant. Er lebte mit seiner Mutter und seinen Tanten in der afrikanischen Savanne. Der kleine Elefant spielte am liebsten den ganzen Tag lang mit den andern kleinen Elefanten. Sie spielten Verstecken im Wald, sie rannten hinter den Zebras und den Antilopen her und hatten ihr Vergnügen dabei, zu beobachten, wie diese in Panik vor ihnen die Flucht ergriffen. Dann konnte man die Freudenschreie der kleinen Elefanten in der Savanne hören. Die Mutter des kleinen Elefanten war sehr zärtlich zu ihm, sie streichelte ihn mit ihrem Rüssel und liess ihn von ihrer Milch trinken, so oft er dazu Lust hatte. Er nahm auch sehr gerne Staubbäder mit den andern Mitgliedern der Herde. Dabei konnte er sich mit den andern jungen Elefanten biegen vor Lachen ...

Eines Morgens – alles war ruhig und still und die Erde dampfte – sah unser kleiner Elefant in der Ferne ein paar kleine Bäume in der Savanne. Sie waren voller grüner, saftiger Blätter. Da die ganze Elefantenfamilie noch am Dösen war – es war ja noch sehr früh am Morgen -, beschloss unser Kleiner, den Ort mit diesen verheissungsvollen Pflanzen allein auszukundschaften. Er machte sich also auf den Weg – ganz allein, mutig, und eine innere Stimme schien ihm zu sagen: "Du bist nun gross und stark, also los!" Er war ganz aufgeregt, war es doch das erste Mal in seinem jungen Leben, dass er sich so weit von seiner Familie entfernte. Er näherte sich den Pflanzen, er konnte sie schon sehr genau sehen und den appetitanregenden Duft ihrer grünen Blätter riechen.

Während er sich also immer noch den Bäumen näherte, hörte er auf einmal ein seltsames, bedrohliches Geräusch, das von allen Seiten zugleich zu kommen schien. Es hörte sich an wie ein Grinsen. Und dieses Geräusch kam näher, und zwar schnell. Und plötzlich sah sich unser kleiner Elefant umzingelt von einer Horde wilder und bösartiger Tiere, die einen widerlichen Geruch nach verdorbenem Fleisch verströmten. Der kleine Elefant hatte noch nie solche Tiere gesehen, Tiere mit Augen, die böse funkelten, und Zähnen, die gross und gefährlich blitzten. Das mussten Hyänen sein! Immer näher kamen sie und knurrten dabei sehr bedrohlich. Der kleine Elefant wollte fliehen, konnte aber nicht mehr. Die Hyänenhorde hatte ihn vollständig eingekreist. Er schwitzte, er wollte seine Mutter zu Hilfe rufen, aber hatte so Angst, dass er keinen Ton aus seinem Rüssel hervorbrachte. Schon spürte er den stinkenden Atem der ersten Hyänen. "Ich bin verloren, ich muss sterben!", sagte er sich. Wehe! Er spürte einen fürchterlichen Schmerz, als sich die ersten Reisszähne in seinen Körper bohrten. Kurz bevor er das Bewusstsein verlor, konnte er noch in Gedanken von seiner Mutter und seiner Familie Abschied nehmen.

Etwas weiter weg war unterdessen die Elefantenmutter erwacht und war beunruhigt, weil ihr Kleiner nicht da war. Sie allarmierte die andern. Etwas entfernt in der Savanne gewahrten sie eine Staubwolke. Beunruhigt darüber setzte sich die Herde in Richtung Staubwolke in Marsch und sah die Hyänenhorde rings um den kleinen Elefanten, der am Boden lag und aus vielen Wunden blutete. In wilder Wut und unter wütendem Trompeten griff die Herde die Hyänen an. Diese flohen in alle Richtungen. Der kleine Elefant war verletzt, aber er lebte. Und zum Glück erholte er sich schnell von seinen Verwundungen.

Er wuchs heran und wurde ein grosser, majestätischer männlicher Elefant mit mächtigen Stosszähnen. Wie es bei den Elefanten üblich ist, führen die Männchen ein Leben als Einzelgänger. Unser Elefant lebte zufrieden in den Tag hinein, er war es sich gewohnt, allein zu sein. Ab und zu begegnete er einem seiner früheren Spielkameraden und schwatzte ein wenig mit ihm.

Alles war gut bis auf eine Sache: Unser Elefant hatte eine schreckliche und unerklärliche Angst vor Hyänen. Es genügte schon, wenn sich in der Umgebung eines Wasserlochs eine kleine, nichtige Hyäne zeigte. Dann wurde er von Panik ergriffen und wagte nicht, zum Trinken ans Wasserloch zu gehen. Sobald er das Grinsen von Hyänen in einem kleinen Wäldchen voller saftiger Kakteen vernahm, weigerte sich unser Elefant, dorthin zu gehen – seine Angst vor Hyänen war zu gross. Da es überall in der Savanne recht viele Hyänen gab, wurde das Leben unseres Elefanten empfindlich gestört.

Eines Tages lief er zufällig dem alten, weisen Elefanten über den Weg, der schon über 50 Jahre lang in der Gegend lebte und ausserdem auch sein Vater war.

"Komm, wir gehen trinken und nehmen ein Bad da unten in dem kleinen Wasserloch", sagte sein Vater. Aber nicht weit vom Wasserloch entfernt tummelte sich ein junges Hyänenpaar. "Nein, ich habe keine Lust", antwortete unser Elefant, und seine Stimme zitterte dabei. Der alte Elefant war weise genug, um nicht zu lachen. "Was macht dir denn Angst?", fragte er nur. "Die Hyänen!", antwortete unser Elefant und erzählte sein Jugenderlebnis. "Nun hör mal: Damals warst du jung und verwundbar, und es war nur normal, dass du dich vor den Hyänen fürchtetest. Aber jetzt bist du so gross und so stark, dass du einer Begegnung mit ihnen gelassen entgegensehen kannst. Komm, wir gehen zusammen, und ich wette, die Hyänen nehmen Reissaus, wenn sie uns kommen sehen!" Mit einer väterlichen Bewegung seines langen Rüssels schubste er vorsichtig unseren Elefanten vorwärts. Obwohl er fast starb vor Angst, wagte er doch nicht, dem weisen Elefanten zu widersprechen und näherte sich dem Wasserloch, wo es Hyänen hatte ...