lundi 30 mars 2009

L’incontinence - Bettnässen

J’ai écrit cette histoire pour un petit enfant qui souffrait de l’incontinence.

Les nuages

De temps en temps tu peux dormir et ne pas te rendre compte que tu dors ou tu peux rêver sans que tu saches que tu rêves. Tu peux planer, planer avec les nuages, regarder les nuages, regarder les rayons de soleil qui se fraient un chemin à travers les nuages, tu te rends compte qu’il est très calme, pas de bruit, peut-être un cri d’oiseau de loin et tu sens la fraîcheur des nuages dans-l-avion-vers-agadir-nuages ensemble avec la chaleur tellement agréable  du soleil et tu es fatigué. Et tu te couches sur un nuage, tu t’endors et tu rêves que le nuage te raconte une histoire :

“Notre vie ressemble à la vie des humains. Quand j’étais petit j’allais à l’école comme tous les nuages et j’étais éduqué par les parents, comme tous les autres petits. Ce qui compte beaucoup dans notre vie c’est de savoir ou et quand il faut laisser pleuvoir. Chaque nuage a un plan très exact ou il faut laisser pleuvoir. Quand j’étais petit j’avais de la peine à respecter ce plan ; je laissais pleuvoir un peu partout à n’importe quel moment. Je m’en foutais pas mal. Je trouvais le plan idiot et je me demandais pourquoi on ne pouvait pas faire pleuvoir n’ importe où.

Un jour mon papa me prenait avec soi-même et nous sommes flottés dans le ciel. Et au bout d’un certain temps mon papa me montrait un endroit sur la terre : C’était un joli jardin. Mais quelle tristesse ! Les belles fleurs, les arbres, les plantes vertes – tout était en train de se dessécher.

On aurait dit un jardin mort. Et j’étais choqué  quand mon papa ma dit que c’était ici, avant la tombée de la nuit, ou j’aurais du faire pleuvoir ! Mais nous continuons à voler et nous sommes arrivés vers un autre endroit. Mais qu’est-ce que j’ai vu ! Un autre jardin inondé d’eau. Toutes les belles plantes et fleurs était dans l’eau et elles étaient en train de mourir. Toute la terre était sous l’eau. Et j’étais encore d’avantage triste quand mon papa m’avait expliqué que c’était moi qui avait fait pleuvoir ici et pourtant ce n’était pas le moment ni le bon endroit.

A partir de ce moment j’ai compris et je me suis donné de la peine pour faire pleuvoir ou et quand il le fallait – même si ce n’était pas toujours facile”.

Et ainsi tu peux continuer à dormir et à rêver – sans peut-être de rendre compte de ce que tu es en train de faire.

Bettnässen (Übersetzt von Martin Meier)

Ich habe diese Geschichte für ein kleines Kind geschrieben, das unter Bettnässen litt.

Die Wolken

Manchmal geschieht es, dass du schläfst, ohne es zu merken, oder dass du träumst, ohne es zu wissen. Dann segelst du in Gedanken davon, du segelst mit den Wolken, du schaust dir die Wolken an, du betrachtest die Sonnenstrahlen, die sich einen Weg durch die Wolken bahnen, du merkst, dass es ganz still ist, du hörst kein Geräusch, höchstens vielleicht den Schrei eines Vogels von weit her, und du spürst die Frische der Wolken zusammen mit der angenehmen Wärme der Sonne – und du bist müde.

Du bettest dich auf eine Wolke, du schläfst ein und du träumst, dass die Wolke dir eine Geschichte erzählt:

"Unser Leben gleicht dem der Menschen. Als ich klein war, ging ich zur Schule wie alle Wolken, und meine Eltern haben mich erzogen so wie alle andern Kinder auch von ihren Eltern erzogen werden. Was in unserem Leben besonders wichtig ist: Wir müssen genau wissen, wo und wann wir es regnen lassen müssen. Jede Wolke hat einen ganz exakten Plan, wo sie es regnen lassen muss.

Als ich klein war, hatte ich Mühe, diesen Plan zu befolgen; ich liess es mal hier, mal dort regnen, und zwar dann, wenn es mir gerade passte. Mir war das hundewurst. Ich hielt den Plan für einen ausgemachten Blödsinn und ich fragte mich, warum man es nicht einfach irgendwo regnen lassen konnte. Eines Tages nahm mich mein Vater mit auf eine Reise und wir surften am ganzen Himmel herum. Nach einiger Zeit zeigte mir mein Vater einen Flecken Erde: Es war ein prächtiger Garten. Doch welch trauriger Anblick: Die schönen Blumen, die Bäume, die grünen Pflanzen – alles war im Begriff, zu verdorren.

Man hätte sagen können, es handle sich um einen toten Garten. Ich war entsetzt, als mein Vater mir sagte, dass genau hier der Platz sei, wo ich es noch vor Anbruch der Nacht hätte regnen lassen sollen! Aber wir setzten unsern Flug fort und wir kamen an einen andern Ort. Und was sah ich dort? Einen andern Garten, einen der überschwemmt war von Wasser. All die schönen Pflanzen und Blumen standen im Wasser und waren im Begriff, zu sterben. Das ganze Land war unter Wasser. Und ich wurde noch trauriger, als mein Vater mir erklärte, dass ich es gewesen sei, der es hier habe regnen lassen, obwohl es doch weder der richtige Zeitpunkt noch der rechte Ort dafür gewesen war.

Von da an begriff ich und gab mir Mühe, es regnen zu lassen, wo und wann es vorgesehen war, auch wenn das nicht immer einfach war."

Und nun schlaf ruhig weiter und träume weiter. Du brauchst gar nicht zu merken, was du gerade tust.

dimanche 22 mars 2009

Les dauphins – die Delphine

Un troupeau composé de plusieurs familles de dauphin de baladait tranquillement dans les eaux. Les petits jouaient ensemble, pas trop loin de leurs mères. Les males les plus forts nageaient à l’extérieur du troupeau pour assurer la sécurité. Tout était bien organisé, les plus faibles étaient protégés, chaque animal avait assez à manger.

Quand soudain un étranger arrivait image; c’était un requin. Il s’approchait et prétendait d’avoir perdu son chemin. Il recherchait sa famille de requin. Toute suite les mâles dominants des dauphins se jetaient sur le requin, le poussaient loin, ne voulaient rien savoir de lui. En l’insultant « Tire-toi, tête de requin » ils le forçaient à partir et il n’était plus vu.

Dans le troupeau  des dauphins ce comportement n’était pas apprécié par tout le monde. Un des dauphins trouvait, qu’il fallait montrer la tolérance et le savoir vivre noble des dauphins et qu'il fallait aider ce pauvre requin perdu. En plus il n’appréciait pas du tout qu’on ait insulté le requin. Le comportement lui semblait indigne d’un comportement de dauphin.

Et ainsi il sortait du troupeau des dauphins et partait pour rencontrer vers les requins. Sa conscience l’obligeait d’aller s'excuser au près de requins du comportement inqualifiable de son troupeau de dauphins. Il était donc parti et on ne l’avait plus jamais vu depuis……

Die Delphine (Übersetzt von Martin Meier)

Ein Schwarm[1] Delphine, bestehend aus mehrern Familien, zuckelte gemütlich durchs Wasser. Die Kleinen spielten zusammen, nicht allzu weit weg von ihren Müttern. Die stärksten männlichen Tiere schwammen draussen am Rande des Schwarms, um für die Sicherheit ihrer Angehörigen zu sorgen. Alles war gut organisiert, die Schwächsten waren geschützt, jedes Tier hatte genug zu fressen.

Da tauchte plötzlich ein Fremder auf; es war ein Hai. Er näherte sich und schien seinen Weg verloren zu haben. Er war auf der Suche nach seiner Haifischfamilie. Sofort stürzten sich die Delphinmännchen auf den Hai, stiessen ihn weg und wollten nichts mit ihm zu tun haben. Sie beschimpften ihn und schrieen: "Scher dich weg, du blöder Haifischkopf!" Und sie drängten ihn aus ihrem Bereich weg, und er ward nie wieder gesehen.

Jedoch nicht alle im Delphinschwarm fanden dieses Benehmen gut. Einer der Delphine meinte, man solle Toleranz üben und das edle "Leben-und Leben-Lassen", das doch den Delphinen eigen sei. Man hätte dem armen und verlorenen Hai helfen sollen. Er schätze es gar nicht, dass man den Hai beschimpft habe. Ein solches Benehmen sei seiner Meinung nach unwürdig und stehe im Widerspruch zum guten Benehmen, das sonst die Delphine auszeichne.

Und so verliess er den Schwarm der Delphine und machte sich auf den Weg, um den Hai zu treffen. Sein Gewissen gebot ihm, sich bei den Haien für das ungebührliche Benehmen seines Delphinschwarms zu entschuldigen. So machte er sich also auf den Weg, und seither hat man nichts mehr von ihm gehört oder gesehen.


[1] zoologisch korrekt müsste es heissen: eine Schule