samedi 11 juillet 2009

L’humour – ou les chaises

Et Maria et Hans vivaient leur vie, comme un couple tout à fait normal. Même presque trop normal : Il y avait un certain laisser aller et finalement il n’y restait que deux chaises dans leur appartement. Comme les derniers temps le couple avait commencé à s’isoler un peu, ils ne recevaient pratiquement plus de gens chez eux et deux chaises étaient bien assez pour le couple. Mains soudain le vent commençait à tourner : En très peu de temps, il fallait accueillir deux couples différents. Et évidemment, le problème se posait : Il fallait au moins quatre chaises fonctionnelles.

Hans avait un très bon copain italien, Raphaele, qui faisait des déménagements et au bout des années il avait créé une jolie collection de meubles. En autre aussi des chaises…

Et Maria et Hans sont allés voir chez Raphaele et Maria, pourtant assez difficile, avait trouvé 4 magnifiques chaises qui lui plaisaient. Hans était soulagé et demandait à Raphaele de les mettre à côté.

Le temps passait et les jours des invitations se rapprochaient. Hans téléphonait à son copain pour fixer une date pour la livraison des chaises. Et s’était convenu de livrer le même soir. Et Raphaele arrivait, Hans sortait pour l’aider à emmener les chaises. Mais l’Italien le prenait à côté et lui disait : »Écoute, les chaises que ta femme avait choisies j’ai dû donner à quelqu’un. Je les ai vendues. Mais je t’ai apporté d’autres chaises. Viens voir ! » Hans regardait les chaises et aussitôt

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il savait que s’étai la catastrophe. Maria accepterait jamais ce genre de chaises – tellement elles étaient moches. Vraiment les vieilles chaises d’une vielle caverne…

Et Hans qui est très tolèr ent et qui ne se souciait guère de la qualité des chaises, voyait la catastrophe venir.

C’est comme ça dans les vieux couples. Et effectivement : Maria faisait une tête pas possible, elle ne voulait pas accepter les chaises et Hans commençait à se mettre en colère auprès de Maria. Raphaele avait soudain une course très importante à faire et disait au revoir en vitesse.

Et les chaises moches étaient là et Hans trouvait, qu’elles rendaient bien service, même si elles n’étaient pas vraiment belles. Et Maria les détestait et ça criait et s’était une vraie guerre entre les deux. « Je veux me divorcer », criait Maria. « Pas de problèmes, c’est moi qui veut divorcer ! » répliquait Hans. Et il continuait : »Ne t’inquiète pas, tu peux tout prendre tout avec toi, les tapis, les tableaux etc., j’en veux rien. »

Puis s’était devenu silencieux. Et soudain Hans ajoutait : »Ce n’est pas vrai que je ne veux rien prendre en cas de divorce: J’emmènerais les quatre chaises avec moi ! » Et les deux se regardaient et éclataient de rire…

P.S. Les chaises de Raphaele se trouvent toujours dans l’appartement de Maria et de Hans…

 

Die Stühle oder Der Humor (Übersetzt von Martin Meier)

Maria und Hans verbrachten ihr Leben wie ein ganz normales Ehepaar. Fast zu normal, könnte man sagen: Es hatte sich da ein gewisser Schlendrian eingeschlichen, man liess den Dingen ihren Lauf und zuletzt blieben den beiden nur noch zwei Stühle in ihrer Wohnung. Da sich das Paar in letzter Zeit ein wenig abgesondert hatte, empfingen die zwei kaum noch Besuch, und die beiden Stühle genügten völlig für das Paar. Doch das änderte sich plötzlich, als sich innert kürzester Zeit zwei andere Ehepaare zu Besuch angesagt hatten. Jetzt brauchten sie im Minimum vier funktionstüchtige Stühle.

Hans hatte einen guten Kollegen, Raphaele, einen Italiener, der seinen Lebensunterhalt mit Umzugstransporten verdiente. Dabei hatte er sich im Verlauf der Jahre eine hübsche Sammlung von Möbelstücken angeeignet, unter anderem auch Stühle ...

Also machten sich Maria und Hans auf den Weg zu Raphaele, und Maria, obwohl sie ziemlich heikel war in solchen Dingen, fand vier wundervolle Stühle, die ihr gefielen. Hans war erleichtert und bat Raphaele, ihnen die Stühle zu reservieren.

Die Zeit verging, und der Besuchstag kam immer näher. Hans rief seinen Kollegen an, um abzumachen, wann er ihnen die Stühle liefern sollte. Man einigte sich auf denselben Abend. Raphaele kam, Hans ging nach draussen, um ihm zu helfen, die Stühle ins Haus zu tragen. Aber der Italiener nahm ihn beiseite und sagte: "Du hör mal, ich musste die Stühle, die deine Frau ausgelesen hat, jemandem geben. Kurz und gut: Ich habe sie verkauft. Aber ich habe dir dafür andere Stühle gebracht. Komm, schau sie dir an!" Hans schaute die Stühle an und wusste im gleichen Augenblick, dass sich da eine Katastrophe anbahnte. Maria würde diese Art von Stühlen nie akzeptieren – so verwahrlost wie sie waren. In der Tat passten diese alten Stühle eher zu einer Ruine als zu einem Wohnhaus ...

Und Hans, der ein sehr toleranter Mensch ist und sich kaum Sorgen machte über die Qualität der Stühle, sah die Katastrophe kommen.

So geht es eben bei alten Ehepaaren. Und in der Tat: Maria machte ein Gesicht wie sieben Tage Regenwetter; sie wollte die Stühle um keinen Preis haben. Hans wiederum geriet in Zorn über Maria. Raphaele seinerseits musste ganz plötzlich in dringenden Angelegenheiten weg und verabschiedete sich hastig.

Weil die wurmstichigen Stühle nun einmal da waren, fand Hans, dass sie ihren Zweck ganz gut erfüllten, auch wenn sie nicht gerade schön seien. Doch Maria verabscheute sie. Sie schrieen sich gegenseitig an, man hätte meinen können, ein richtiger Krieg sei zwischen ihnen ausgebrochen. "Ich lasse mich scheiden!", schrie Maria. "Kein Problem! Ich bin es, der sich scheiden lassen will!", gab Hans zurück und fuhr fort: "Beunruhige dich nicht, du kannst alles haben: die Teppiche, die Bilder, usw.; ich will nichts."

Dann wurde es auf einmal still. Da sagte Hans: "Stimmt nicht, dass ich nichts will, wenn wir uns scheiden lassen. Ich nehme die vier Stühle mit!" Die zwei schauten einander an und brachen in ein lautes Gelächter aus...

PS: Raphaeles Stühle sind übrigens immer noch in der Wohnung von Maria und Hans …