mardi 27 juillet 2010

L’opportuniste ou le schizophrène ?

L’opportuniste ou le schizophrène ?

Gustav Loie est arrivé dans le grand parking de la gare. Il veut faire quelques petits achats en ville et le parking de la gare est très pratique.

Il a donc parqué sa belle BMW, il ferme à clef quand il jette un coup d’œil vers la voiture voisine. Une grande Volvo grise. Rien de particulier, il semble. Rien ? Gustav est déjà en train de se rapprocher des ascenseurs quand il se dit : »Quelque chose n’est pas normal ! »

Il retourne vers sa voiture, vers la Vimage olvo à côté et maintenant il réalise : La porte devant, à gauche, est grande ouverte. Incroyable. Discrètement il regarde dans la Volvo : Est-ce qu’il n’y a pas quelque chose que le propriétaire ait oublié ? Un portefeuille, un sac, un portable, un labtop ? Et Gustav  va un peu plus prêt, regarde encore une fois, un peu moins discrètement. Mais il n’y a rien d’intéressant dans la voiture. Une petite déception, quand même.

Et puis il retourne vers l’ascenseur et il monte. Dans l’ascenseur il se dit : « Il faut quand-même avertir quelqu’un. Ce n’est pas possible de laisser une voiture avec une porte ouverte. »

Quand il est arrivé en haut il se dirige vers le bureau du parking. Et puis il signale à l’employé au guichet qu’il ait une Volvo avec une porte ouverte.

L’employé le remercie et lui promet d’envoyer quelqu’un de la sécurité.

Et Gustav se sent bien. Quel bonheur quand on peut rendre service à l'humanité...

 

Opportunistisch oder schizophren? (Übersetzt von Martin Meier)

Gustav Gans ist mit seinem Wagen ins Bahnhofparking eingefahren. Er will einige kleine Besorgungen in der Stadt erledigen, und dafür ist das Bahnhofparking der geeignete Ort, das Auto abzustellen.

Also hat er seinen schnittigen BMW parkiert (für Deutsche: geparkt) und abgeschlossen. Da wirft er einen raschen Blick auf das Auto im Parkfeld daneben, einen grossen grauen Volvo. Scheinbar nichts Besonderes. Oder doch? Gustav nähert sich schon dem Lift, da fährt es im plötzlich durch den Kopf: "Etwas ist hier nicht normal!"

Er kehrt um, geht zu seinem Wagen und zum Volvo daneben und bemerkt jetzt, was ihn vorhin so stutzig gemacht hat: Die vordere linke Türe steht sperrangelweit offen! Unglaublich! Diskret späht er in den Volvo hinein: Hat es da vielleicht etwas, das der Besitzer hat liegen lassen? Ein Portemonnaie zum Beispiel, eine Einkaufstasche, ein Handy oder einen Laptop? Gustav geht etwas näher heran, schaut sich die Sache nun etwas weniger diskret an. Aber im Wagen findet er nichts von Interesse. Ein bisschen enttäuscht geht er davon.

Zum zweiten Mal nähert er sich dem Lift und steigt ein. Beim Hinauffahren sagt er sich: "Ich muss trotzdem jemanden benachrichtigen. Man kann doch nicht einfach sein Auto mit offener Türe stehen lassen."

Oben angekommen, begibt er sich zur Parkingverwaltung. Dem Beamten am Schalter meldet er, im Parking befinde sich ein Volvo mit offener Türe.

Der Beamte dankt ihm und verspricht ihm, jemanden vom Sicherheitsdienst zu schicken.

Gustav fühlt sich wohl. Was für ein Glück, wenn man seinen Mitmenschen eine Gefälligkeit erweisen kann!