samedi 28 février 2009

Les locomotives – die Lokomotiven

Les deux frères, Michel et Simon, sont à nouveau allés à la gare pour regarder les trains. Sentir le coup de vent violent, entendre le bruit assourdissant quand les trains passent devant eux, voir les wagons  avec la rapidité de l’éclair. Les deux garçons comptent les wagons. Est-ce qu’il y aurait un nouveau record ?

Il y a des trains de marchAe3-6III andises, bruyants, et on dirait que les locomotives souffrent dans leurs efforts, semblent  tousser, transpirer. Il y a des belles locomotives élégantes qui ne sont pas toujours très puissantes qui tirent des wagons avec des humains dedans. Les locomotives fortes ont quatre roues sur quatre  propulsant, ou d’autres, plus anciennes, trois sur six, ou quatre sur sept.

Les locomotives attirent irrésistiblement les deux garçons. Elles sont comme des humains, elles vivent. Les phares sont les yeux et, de temps en temps, elles rigolent. Ou elles sont fâchées, ou elles souffrent sous leurs efforts.

Et, pendant la nuit, quand les deux garçons, Michel et Simon, dorment, la fête commence.  Après minuit, quand les rails sont libres, quand il n’y a plus de train régulier, les vieilles locomotives arrivent. L’une plus pittoresque que l’autre. Sifflantes. Fumantes, avec ce genre de fou-rire hystérique. Elles sont toutes là, les très vielles locomotives, comme des chauve- souris, excitées, noires, haletantes, rouillées. Depuis longtemps, elles ne sont plus en service. Mais les revoilà, une vraie fête de locomotives noires, usées, mystérieuses. Menaçantes comme des morts vivants. Et, dans le brouillard, elles semblent dire : « Nous sommes toujours là. »  Et puis on entend ce rire démoniaque dans le noir et le brouillard. Incroyable. Et en même temps menaçant.

Le lendemain, tout est revenu dans l’ordre. Les trains réguliers passent comme si ne rien était.

Les deux garçons ont grandi depuis. Malheureusement, il y a quelques années, Michel est décédé dans un accident : il s’est fait tuer par un train.

Les deux garçons ont grandi depuis ; malheureusement, Il y a quelques années en arrière, Michel est décédé dans un accident : Il se faisait tuer par un train.

 

Die Lokomotiven (Übersetzt von Martin Meier)

Michael und Simon, die zwei Brüder, machten sich also noch einmal auf den Weg zum Bahnhof, um den Zügen zuzuschauen. Sie wollten den sausenden Fahrtwind spüren, den ohrenbetäubenden Lärm hören, wenn die Züge an ihnen vorbeibrausten, und die Wagen sehen, die blitzschnell vorüberzischten.

Und die beiden Buben zählten die Wagen. Würde es einen neuen Rekord geben? Da gab es Güterwagen, schwer beladene, und man konnte meinen, die Lokomotiven unter ihrer Last und ihrer Anstrengung husten zu hören und schwitzen zu sehen. Da gibt es aber auch schöne, elegante Lokomotiven, die zwar nicht besonders kräftig sind, dafür aber Wagen ziehen mit Menschen in ihrem Inneren. Die starken Lokomotiven haben vier Achsen, wobei alle vier Antriebsachsen sind. Bei anderen, älteren Modellen sind nur drei von sechs oder vier von sieben Achsen angetrieben.

Die Lokomotiven ziehen die beiden Buben unwiderstehlich an. Sie sind wie Menschen, sie leben. Die Scheinwerfer vorne sind die Augen, und ab und zu lachen sie, dann wieder ärgern sie sich oder stöhnen unter ihren Anstrengungen.

Und während die beiden Buben, Michael und Simon, in der Nacht schlafen, beginnt das Fest. Nach Mitternacht, wenn die Geleise frei sind, wenn keine fahrplanmässigen Züge mehr verkehren, erscheinen die alten Lokomotiven, eine malerischer als die andere. Sie pfeifen. Sie dampfen in ihrer verrückten und hysterischen Art, zu lachen. Sie sind alle da, die ganz alten Lokomotoven, wie die Fledermäuse, aufgeregt, schwarz, russig und rostig. Seit langer Zeit sind sie nicht mehr im Einsatz. Aber hier sind sie wieder und feiern ein richtiges Fest für schwarze, verbrauchte und geheimnisvolle Lokomotiven. Drohend wie lebende Tote. Und im Nebeldampf scheinen sie zu sagen: "Wir sind immer da." Und dann hört man dieses dämonische Gelächter in der Dunkelheit und im Nebel. Unglaublich und zugleich bedrohlich.

Am andern Morgen ist alles wieder wie zuvor. Die fahrplanmässigen Züge brausen vorbei, wie wenn nichts geschehen wäre. Die beiden Buben sind unterdessen grösser geworden; leider ist Michael vor einigen Jahren bei einem Unfall ums Leben gekommen: er hat sich von einem Zug umbringen lassen.

dimanche 8 février 2009

La carte n'est pas le territoire - Die Karte ist nicht die Landschaft

Une des présupposées en pnl est :

La carte n'est pas le territoire
Notre perception est subjective, elle est une représentation (carte ou modèle) de la réalité et non la réalité elle-même. Il existe (peut-être) une réalité. Il existe autant de représentations de cette réalité qu'il existe d'êtres humains.

Soirée « disco »

A l’époque j’avais aidé à organiser des camps de vacances dans les montagnes. Comme d’hadisco bitude on avait loué une grande maison pour accueillir des enfants défavorisés de Munich.

Un soir j’étais chargé d’organiser un disco dans la grande salle de la maison. Nous avions tout libéré pour proposer une grande piste de danse. Et la soirée arrivait…Le stéréo avec la musique était installé, les haut-parleurs prêts.

Dès le début je voulais chauffer un peu l’atmosphère et j’ai mis des morceaux très rapides de groupes de hard rock. Et les bases-guitares résonnait – et personne, aucun de ces jeunes se mettaient à danser. Est-ce que ces adolescents étaient trop timides, n’osaient pas danser. ?

Finalement Juergen, un des garçons venait vers moi, une cassette dans la main. Et il me disait : »Simon, les jeunes n’aiment pas ce genre de musique. Le rock n’est pas pour eux. Met cette cassette et tu verras ! »

J’ai donc arrêté ma musique et j’ai mis la cassette de Juergen. Une cassette avec le disco, la musique que je détestais. Mais oh miracle, la piste de danse se remplissait, tous les enfants se sont mis à danser.

Et ainsi j’avais compris une des présupposés de la PNL – « La carte n’est pas le territoire ». D’ailleurs à cette époque la PNL n’existait pas encore.

Die Karte ist nicht die Landschaft (Übersetzt von Martin Meier)

Eine der Grundregeln von NLP lautet: Die Karte ist nicht die Landschaft. Unsere Wahrnehmung ist subjektiv, sie ist eine Abbildung (eine Karte oder ein Modell) der Wirklichkeit und nicht die Wirklichkeit selbst. Vielleicht gibt es eine Wirklichkeit. Es gibt aber so viele Abbildungen dieser Wirklichkeit wie es Menschen gibt.

Disco-Abend

Früher habe ich mitgeholfen, Ferienlager in den Bergen zu organisieren. Wie gewöhnlich hatten wir ein grosses Haus gemietet, um sozial benachteiligte Kinder aus München aufzunehmen. Eines Abends hatte ich die Aufgabe, eine Disco im grossen Saal des Hauses zu organisieren. Wir hatten alles Entbehrliche weggeräumt, um eine grosse Tanzfläche einrichten zu können. Und dann begann die Abendunterhaltung ... Die Stereoanlage für die Musik war eingerichtet, die Lautsprecher bereit.

Zu Beginn wollte ich die Atmosphäre etwas anheizen und legte einige sehr schnelle Stücke von Hard-Rock-Gruppen auf. Waren diese jungen Leute etwa zu schüchtern, um zu tanzen? Schliesslich kam Jürgen, einer der Jungs, auf mich zu; er hatte eine Kassette in der Hand. Und er sagte zu mir: "Simon, die Jungen mögen diese Art Musik nicht. Der Rock ist nichts für sie. Schieb diese Kassette 'rein, und du wirst schon sehen."

Also stellte ich meine Musik ab und schob die Kassette von Jürgen 'rein. Es war eine Kassette mit Discomusik, die ich verabscheute. Aber – o Wunder! – die Tanzfläche begann sich zu bevölkern, alle Kinder begannen zu tanzen.

Und so hatte ich eine der Grundregeln von NLP begriffen: "Die Karte ist nicht die Landschaft." Übrigens: Damals existierte NLP noch gar nicht!