mardi 19 mai 2009

Caius

Un collègue de moi raconte une histoire au sujet de la psychologie dans l'empire romain.

Caius est un jeun homme Romain. Sa famille est venue de Rome et ils se sont installés à Augusta Raurica. Caius travaille avec un groupe qui s'occupe des lampes à huile. De l’entretien des lampes publiques et aussi des lampes privées des citoyens riches. On s'occupe de la réparation et de la construction de nouvelles lampes.

Caius est très doué au niveau professionnel. Il est très sensible, très serviable mais... Il n'est pas content avec sa vie, avec lui-même, les autres humains. Il croit toujours qu'il doit prouver quelque chose, il n'écoute pas les autres, il veut avoir toujours raison, il est agressif. Il connaît ses défauts, mais ils n'arrivent pas à changer. Il décide d'aller voir le vieux mage sage.

Caius lui raconte ces problèmes. Il dit qu'il croit qu’il est possédé paimage r un démon. Le mage écoute très attentivement puis il dit :

« Nous les humains croyons toujours de connaître et savoir tout. Nous disons aujourd'hui que notre Terre est un disque -- mais est-ce ce que c'est vraiment vrai ? Caius, tu m'as me dit que tu ne sais pas écouter. En vrai tu es en train de m'écouter très attentivement. Tu sais très bien écouter -- fais-le avec les autres. Chaque individu peut apprendre quelles que choses des autres. Reviens dans 3 jours. »

Trois jours plus tard Caius revient chez le mage. Et le mage lui dit :

« Sois toi-même et aime toi comme tu es, fais confiance à ta personnalité. Tu es humain, donc tu n'es pas parfait. Tu as le droit de commettre des erreurs. »

Encore trois jours ont passé. Et le mage dit :

« Aujourd'hui c'est la dernière fois que tu es venu chez moi, Caius, accompagne-moi. »

Cahier accompagne le mage. Il descendent un escalier vers le bas. Une marche après l'autre. Et ils arrivent dans un petit local. Il y a une sorte de chaise, des bougies, et un letus (un lit Romain).

« Couche-toi sur le letus, » puis le mage murmure des petites phrases et Caius se sente tellement détendu, bien, ferme les yeux et le mage parle :

« Caius, je vais m'adresser maintenant à la partie qui est responsable de ton comportement. Je sais que ce comportement a fait un sens dans le temps. Mais pas aujourd'hui ce comportement n’est plus adapté. Et ce que tu peux explorer et chercher des comportements alternatifs ?

Silence.

Après un moment le mage rigole et dit :

« Bien. Est-ce que tu pourras appliquer ces nouveaux comportements dans le futur ? Bien, merci. Est-ce que tu comprends que pour Caius ces comportements seront bien ? Merci. Je vais te quitter maintenant. »

Caius ouvre les yeux et il remonte ensemble avec le mage l'escalier. Celui-ci dit :

« Au revoir, Caius, c'était la dernière fois. Tu es bien maintenant. »

Et effectivement la vie de Caius a basculé. Devenu très calme et serein il est chef de groupe, il a trouvé une belle femme et les gens parlent de lui avec beaucoup d'estime.

« Merci, cher collègue », dis-je « incroyables, déjà dans l'empire Romaine les gens utilisaient l'hypnose. »

Caius (Übersetzt von Martin Meier)

Einer meiner Kollegen erzählt eine Geschichte über Psychologie im Römischen Reich.

Gaius ist ein junger Römer. Seine Familie ist von Rom gekommen und hat sich in Augusta Raurica niedergelassen. Gaius arbeitet in einem Unternehmen, das sich mit Öllampen beschäftigt. Dort werden Lampen für den öffentlichen Gebrauch und Privatlampen für reiche Bürger hergestellt, es werden Lampen repariert und neue Lampenmodelle kreiert.

Gaius ist sehr begabt und arbeitet sehr professionell. Er ist sehr feinfühlig und dienstbeflissen, aber ... Er ist nicht zufrieden mit seinem Leben, mit sich selbst, mit den andern Menschen. Immer hat er das Gefühl, sich etwas beweisen zu müssen. Auf die andern hört er nicht, er will immer Recht haben, ja manchmal kann er ganz aggressiv werden. Er weiss um seine Fehler, aber es gelingt ihm nicht, sich zu ändern. So beschliesst er, den alten weisen Magier aufzusuchen.

Gaius erzählt ihm von seinen Problemen. Er sagt ihm, er habe das Gefühl, von einem Dämon besessen zu sein. Der Magier hört aufmerksam zu, dann sagt er:

« Wir Menschen glauben immer, alles zu kennen und zu wissen. Wir sagen heute, dass die Erde eine Scheibe sei[1] - aber stimmt das wirklich? Gaius, du hast mir gesagt, dass du nicht zuhören kannst. Aber jetzt gerade, jetzt hörst du mir sehr aufmerksam zu. Du verstehst es sehr gut, zuzuhören – mach das auch so bei den andern. Jeder Mensch kann von den andern etwas lernen. Komm in drei Tagen wieder. »

Drei Tage später kommt Gaius wieder zum Magier. Dieser sagt zu ihm:

« Sei du selbst und liebe dich so, wie du bist, hab Vertrauen in deine Persönlichkeit. Du bist ein Mensch, also bist du nicht vollkommen. Du hast ein Recht, Fehler zu machen. »

Wieder vergehen drei Tage. Der Magier sagt:

« Heute kommst du zum letzten Mal zu mir, Gaius. Komm mit! »

Gaius geht mit dem Magier. Sie steigen eine Treppe hinab, schön langsam eine Stufe nach der andern. Dann kommen sie in einen kleinen Raum. Dort gibt es eine Art Stuhl, Kerzen und einen lectus, ein römisches Bett.

« Leg dich auf den lectus », sagt der Magier, dann murmelt er kurze Sätze, und Gaius fühlt sich so entspannt und wohl, dass er die Augen schliesst. Da sagt der Magier:

« Gaius, ich wende mich nun an den Teil deines Inneren, der für dein Benehmen verantwortlich ist. Ich weiss, dass dieses Benehmen bisher seinen Sinn hatte. Aber heute ist dieses Benehmen nicht mehr angebracht. Kannst du nicht ein anderes Benehmen suchen und finden? »

Stille.

Nach einer kurzen Weile beginnt der Magier zu lachen und sagt:

« Gut. Kannst du dieses neue Benehmen in Zukunft auch anwenden? Gut, danke. Verstehst du, dass dieses Benehmen für Gaius gut ist? Danke. Ich verlasse dich nun. »

Gaius öffnet die Augen wieder und steigt zusammen mit dem Magier die Treppe hoch. Der Magier sagt:

« Auf Wiedersehn, Gaius, das wars denn! Dir geht es nun gut. »

Und in der Tat verändert sich nun Gaius’ Leben. Er wird ruhig und zufrieden und wird zum Chef des Unternehmens ernannt, er findet eine schöne Frau, und die Leute sprechen von ihm nur mit Hochachtung.

« Danke, lieber Kollege », sagte ich. « Unglaublich! Schon im Römischen Reich kannte man die Hypnose. »


[1] Anmerkung des Übersetzers : In der Antike war die Kugelgestalt der Erde weitgehend bekannt. Griechische Wissenschaftler vermochten sogar den ungefähren Erdumfang auszurechnen.

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