jeudi 9 octobre 2008

Comme les babouchkas

Très souvent dans la thérapie on utilise des histoires dans l’histoire dans l’histoire dans l’histoire…. :

Orchidée sauvage – colère

Une fois tous les mois je rencontre un copain thérapeute dans un restaurant – dans notre restaurant à nous. Souvent je bois une bière limonade bien fraîche, lui c’est un thé chaud, habituellement. Cette fois je me réjouis beaucoup de cette rencontre parce qu’il y a Paul, un autre thérapeute qui est rentré des Etats-Unis et sûrement il a beaucoup à nous raconter. Nous nous sommes confortablement installés devant nos boissons quand Paul commence à raconter.

Cette histoire se passeimages en Amérique, dans la région de Oklahoma chez les Indiens dans une région ou il y a une vallée, très verte ; un climat modéré parce que protégé par les montagnes. Généralement il fait ni trop chaud, ni trop froid est on entend les troupeaux de bisons traverser les prairies et si on fait attention on peut même sentir leur odeur, leur parfum particulier. Et dans cette plaine, dans ce paysage très fertile, il y a une tribu d’Indiens. Des Indiens avec leurs tipis, pleins de couleur, leurs plumes décoratives, leur rire, leur chant, leur tamtams, leurs chevaux, les poneys, qui broutent, leurs feux avec de signes de fumé de temps en temps….La vie des indiens quoi.

Plus loin, plus haut, dans les montagnes, le climat est beaucoup plus sauvage et aride. L’air est très pur mais souvent glacial comme c’est le cas dans les montagnes. La végétation se fait beaucoup plus rare et les bisons ne s’aventurent pas de monter à cette altitude. Appart quelques corbeaux brouillant, qui se sont perdus, le vieux couple d’aigles et quelques marmottes peut-être, il n’y a guère d’animaux.

Mais il y a une autre tribu Indien ici – les Indiens de la montagne. Ils ont la vie dur – le froid, le manque de nourriture les fond souffrir. Comme tous les hivers cet an aussi les Indiens souffrent particulièrement du froid et d’un manque de nourriture. Et il y a même deux vielles personnes qui sont décédés. Un couple a une toute petite fille mais ils n’ont plus rien à lui donner, plus de lait…et il fait glacial et la petite fille pleure de froid et de faim.

Alors les parents prennent une décision courageuse : Ils emballent leur petite fille dans les dernières linges qu’ils trouvent et ils descendent dans la vallée, pendant la nuit quand il fait noir et ils posent leur enfant devant le village de la tribu de la pleine et avec les cœurs lourds le couple remonte chez eux.

Le lendemain les Indiens de la plaine, très étonnés, retrouve la petite fille, emballée dans des linges, maigre et affamée en train de pleurer. Qu’est-ce que nous allons faire avec cette petite fille ? Qui veut s’en occuper ? On ne peut pas l’abandonner ici ! Personne ne voulait vraiment prendre la petite fille en charge quand finalement un couple d’un certain âge, sans enfants, était d’accord de s’en occuper quoique provisoirement seulement. Et comme le vieux couple se fatiguait beaucoup on avait établi un tournus : Il était convenu que la petite fille restait pendant quelques lunes dans une famille, puis quelques lunes dans une autre et ainsi de suite.

Ainsi la petite fille, qu’on nommé Orchidée sauvage, ne pouvait jamais sentir la chaleur d’une vraie famille à elle ; elle n’avait jamais son foyer à elle ou elle se sentait en sécurité.

Et quand elle jouait avec ses copines elle avait souvent des problèmes parce que de temps en temps les enfants, comme partout dans le monde, se chicanent entre eux et souvent il reste un enfant tout seul contre les autres. Comme l’autre jour, quand les autres filles disaient : Orchidée sauvage a un gros nez, hihihi ! Et Orchidée sauvage est seule contre les autres, toute seule dans le monde – abandonnée ! Une pression dans le ventre s’installe, elle monte, le désespoir, la colère – je suis toute seule, la catastrophe, je suis perdue et la pression monte par la poitrine dans la tête, horrible et on dirait que c’est l’explosion et elle prend ses jouets à elle et les casse violemment en criant – et elle commence e à pleurer, à pleurer et ne veut plus s’arrêter.

Et pendant toute sa vie d’adolescence Orchidée sauvage a souffert des crises de colère de ce genre, ces crises de peur d’abandon et elle a cassé ses plus belles poteries, des vases, ses plus beaux bijoux qu’elle a fabriqués elle-même. Et les autres Indiens commencent à l‘appeler Orchidée cholérique au lieu d’Orchidée sauvage.

Quand elle était devenue adulte, elle était devenue une belle femme intelligente. Mais orchidée sauvage était souvent malade : Des maux de tête, des attaques d’asthme, elle dormait très mal et souffrait d’angoisses. Il y avait beaucoup de jeunes garçons, qui étaient intéressés à elle - mais elle n’arrivait jamais faire confiance à un jeun garçon. Elle avait des attaques de peur dont elle ne savait même pas son origine. Elle sentait, qu’il fallait chercher de l’aide de l’extérieur.

Elle décidait de consulter l’homme médecin, Bison sage. Alors elle entre dans le tipi mystérieux de Bison sage, à peine éclairé. Elle remarque des odeurs très particuliers, pas désagréable, mais inconnu, nouveau. Elle entend les petits bruits d’un feu, elle sent la chaleur, elle voit des ustensiles partout, des bols, des morceaux d’os, des instruments et elle voit Bison sage, Cheveux longs, blancs, une robe en plusieurs couleurs et les cornes d’un bison sur la tête. Bison sage est assis parterre et il lui fait signe de s’asseoir et elle commence à parler de ces problèmes, ses attaques de colère.

Et Bison sage écoute très patiemment, de temps en temps il fait de Orchydee2 (2)petits signes avec sa tête. Et quand elle a fini il remarque :

Laisse-moi de raconter une histoire :

Par hasard un œuf de cygne était mis ensemble avec les œufs d’une famille de canards et il y avait alors 5 petits canards et un petit cygne qui sortaient des œufs. Le petit cygne était différent des autres. Malgré ça il se dit qu’il est un canard comme les autres mais profondément dans son intérieur il savait que ce n’est pas vrai. Et il ne comprenait ni ses frères et sœurs, ni ses parents ni soi-même. Et il n’était pas bien dans sa peau, il se sentait différent, il se sentait maladroit, personne ne le semblait aimer et il commençait à s’arracher les plumes. Il avait des attaques de désespoir, d’angoisse. Mais il voulait se sentir bien et il décidait de consulter le hibou savant. Il est allé chez ce hibou savant et lui parlait de ses problèmes.  Le hibou fermait ses yeux et disait ceci :

Une maman papillon avait pondu plusieurs œufs et elle les a bien attachés à une plante – sauf un. Cet œuf-ci était mal attaché et le vent l’emportait – à gauche, à droite jusqu’il atterrissait quelque part dans la nature, sans protection et l’œuf ne pouvait pas se développer tranquillement en paix. Mais au bout d’un certain temps il y avait une chenille qui sortait de l’œuf. Elle mangeait avec beaucoup de hâte – elle n’avait pas la paix intérieure. Et puis elle changeait. Elle devenait une chrysalide et au bout d’un certain temps notre chenille s’est transformée en papillon et, métamorphosé, il fallait quitter la chrysalide. Toute anxieusement notre papillon sort de sa chrysalide mais il avait tellement peur, il se sentait tellement mal qu’il voulait tout de suite retourner dans sa chrysalide quand, au même moment deux petits fourmis arrivaient et ils avaient remarqué ce magnifique papillon, plein de couleurs. « S’il te plait, reste encore un moment dehors. C’est tellement rare qu’on puisse admirer quelque chose de si beau ! » Notre papillon hésitait, tout étonné et avec une énorme joie de vivre dans son cœur il s’envolait.

Puis le hibou savant disait au petit cygne : « La prochaine fois quand tu vas nager dans le lac regarde le reflet de toi dans l’eau ! »

Le petit cygne faisait comme le hibou lui conseillait et pour la première fois il se voyait – comme reflet dans l’eau. Comme dans un miroir. Et ce qu’il voyait dans l’eau le touchait énormément : Il voyait une créature majestueuse, belle, presque divine. Et le cygne se sentait tellement heureux, plein d’amour et il disait spontanément au reflet dans l’eau : Je t’aime.

Orchidée sauvage a écouté avec beaucoup d’intérêt et quand Bison sage tenait un petit miroir, un peu sale et elle se regardait dans le miroir et disait à l’image dans le miroir : « Je t’aime ! » et une petite larme de bonheur sortait de ses yeux…..

Et on dit qu’à partir de ce jour plus personne n’appelle la femme Indienne Orchidée cholérique. Elle est bien redevenue Orchidée sauvage. Et petit à petit elle pouvait refaire la vie. Elle avait confiance en elle et tous les problèmes de santé se faisaient de plus en plus rares. Et ses angoisses avaient presque disparu. Et elle avait même fondé une famille….

Voilà l’histoire de Paul. Cette histoire nous démontre tout à fait clairement, que les humains resteront toujours des humains, avec leurs problèmes. Partout dans le monde, sur tous les continents, dans toutes les régions.

Nous devons nous quitter. Moi j’ai promis d’aller raconter une métaphore à une soirée PNL, mon copain va animer un séminaire et Paul va se reposer de son voyage.

Wie die Babuschkas (Übersetzt von Martin Meier)

In einer Therapie kommt es oft vor, dass man eine Geschichte verwendet, die von einer Geschichte handelt, welche von einer Geschichte erzählt, die von einer Geschichte ….

Die wilde Orchidee oder der Zorn

Einmal im Monat treffe ich einen meiner Therapeutenkollegen in einem Restaurant – bei uns zu Hause, im Restaurant "Heimelig". Dabei trinke ich oft ein Panache eiskalt, er dagegen trinkt gewöhnlich einen heissen Tee. Dieses Mal freute ich mich besonders auf unser Treffen, denn zu uns würde sich auch noch Paul gesellen, ein anderer Therapeut, der eben erst aus den USA zurückgekehrt war und sicher eine ganze Menge zu erzählen hatte. Wir machten es uns also bei unsern Getränken bequem und Paul begann zu erzählen:

Diese Geschichte spielt in Amerika, in der Gegend von Oklahoma bei den Indianern, in einem Gebiet, wo es ein ganz grünes Tal gibt. Das Klima ist angenehm mild, da das Tal von Bergen umrahmt ist. In der Regel wird es dort nie zu heiss und nie zu kalt, und man hört die Büffelherden über die Prärie donnern, ja, wenn man gut Acht gibt, kann man gar ihren Geruch wahrnehmen, ihren ganz eigentümlichen Geruch. In dieser Ebene, in dieser sehr fruchtbaren Landschaft, lebt ein Indianerstamm – Indianer mit ihren Tipis, farbbemalt, ihren Schmuckfedern, ihrem Lachen, ihrem Gesang, ihrem Trommeln, ihren wiehernden Pferden und Ponys, ihren Lagerfeuern und Rauchzeichen von Zeit zu Zeit – kurz ihrem Indianerleben, wie man es sich halt so vorstellt.

Weiter weg und weiter oben, in den Bergen, ist das Klima rauer und karger. Die Luft ist sehr frisch, aber manchmal eisig kalt, wie das in den Bergen oft der Fall ist. Die Vegetation ist spärlich, und die Büffel lassen sich nicht auf das Abenteuer ein, hier hinaufzusteigen. Abgesehen von ein paar krächzenden Raben, die sich verirrt haben, dem alten Adlerpaar und vielleicht einigen Murmeltieren gibt es hier kaum Tiere.

Aber hier lebt ein anderer Indianerstamm, die Bergindianer. Ihr Leben ist hart – die Kälte und der Nahrungsmangel machen ihnen arg zu schaffen. Wie jeden Winter litten die Indianer auch dieses Jahr speziell unter der Kälte und unter dem Nahrungsmangel. Zwei ältere Menschen starben sogar daran. Ein Ehepaar hatte ein ganz kleines Mädchen, aber nichts, was sie ihm hätten zu essen geben können, auch keine Milch mehr. Es war bitter kalt, und das kleine Mädchen weinte vor Kälte und Hunger.

Da fassten die Eltern einen mutigen Entschluss: Sie wickelten ihr Kind in die letzten Lumpen, die sie fanden, und stiegen ins Tal hinunter, als es Nacht war und stockfinster, und legten ihr Kind vor das Dorf der Talindianer. Schweren Herzens machten sie sich dann auf den Heimweg.

Am nächsten Morgen fanden die Talindianer zu ihrem höchsten Erstaunen das kleine Mädchen, in Lumpen gewickelt, abgemagert vor Hunger und weinend. 'Was sollen wir mit dem kleinen Mädchen anfangen? Wer will sich um es kümmern? Man kann es doch hier nicht einfach liegen lassen!' Aber niemand wollte das kleine Mädchen wirklich zu sich nehmen, bis schliesslich ein kinderloses Ehepaar in schon vorgerücktem Alter sich damit einverstanden erklärte, das Kind zu sich zu nehmen, wenn auch nur vorübergehend. Und weil die beiden alten Leutchen schnell müde wurden, richtete man eine Art Turnus ein: Das Mädchen verbrachte einige Monate bei einer Familie, dann die nächsten Monate bei einer andern, und so weiter.

So konnte das kleine Mädchen, dem man den Namen "Wilde Orchidee" gegeben hatte, nie die Wärme einer echten Familiengemeinschaft spüren. Es hatte nie einen sicheren Platz, wo es ganz geborgen sein konnte.

Und wenn es mit seinen Kameradinnen spielte, hatte es oft Probleme, dann von Zeit zu Zeit zankten die Kinder miteinander, wie es die Kinder überall auf der Welt tun, und dabei bleibt oft ein Kind allein gegen alle anderen. So geschah es auch hier: Als die andern Mädchen sagten: "Wilde Orchidee hat eine grosse Nase, hihihi!", war Wilde Orchidee allein, ganz allein auf der Welt – ganz verlassen! Ein Druck im Magen stellte sich ein, stieg hoch, die Verzweiflung, die Wut, das Gefühl: 'Ich bin ganz allein!', die Katastrophe, 'Ich bin verloren!' Der Druck stieg vom Magen in die Brust und von dort in den Kopf, entsetzlich, und es kam, wie man sagte, zur Explosion: Sie nahm ihre Spielsachen und schmiss sie schreiend zu Boden, wo sie zerbrachen, und begann zu weinen, zu weinen, und wollte nicht mehr aufhören.

Während ihrer ganzen Kindheit und Jugendzeit hatte Wilde Orchidee diese Wutanfälle, diese Anfälle von Verlassenheitsangst, und sie zerschlug ihre schönsten Tongefässe, ihre Vasen und ihre schönsten Schmuckstücke, die sie selbst gemacht hatte. Die andern Indianer nannten sie nur noch "Wütende Orchidee" statt "Wilde Orchidee".

Als sie erwachsen wurde, war sie eine schöne und intelligente Frau. Aber Wilde Orchidee war oft krank. Sie litt unter Kopfschmerzen, unter Asthmaanfällen, sie schlief schlecht und wurde von Ängsten gequält. Viele junge Burschen interessierten sich für sie – aber es gelang ihr nie, Vertrauen zu einem von ihnen zu fassen. Sie hatte Angstanfälle, deren Ursache sie selbst nicht kannte. Sie spürte, dass sie Hilfe von aussen holen musste.

Sie beschloss, den Medizinmann, Weiser Büffel, um Rat zu fragen. Also betrat sie das geheimnisvolle, kaum beleuchtete Tipi von Weiser Büffel. Sie spürte ganz spezielle Gerüche, nicht unangenehme, aber unbekannte, neue. Sie hörte das leise Knistern eines Feuers, sie fühlte die Wärme, sie sah überall Werkzeuge, Trinkschalen, Knochenstücke – und schliesslich entdeckte sie den Weisen Büffel mit seinen langen, weissen Haaren, seinem bunten Kleid und den Büffelhörnern auf dem Kopf. Weiser Büffel sass auf dem Boden, er forderte sie auf, sich auch zu setzen, und sie begann, von ihren Problemen zu sprechen, von ihren Wutanfällen.

Weiser Büffel hörte sehr geduldig zu und nickte nur von Zeit zu Zeit ein wenig mit dem Kopf. Als sie fertig war, sagte er:

"Ich möchte dir eine Geschichte erzählen:

Zufälligerweise wurde einmal ein Schwanenei zusammen mit den Eiern einer Entenfamilie gelegt. Fünf kleine Entchen und ein kleiner Schwan schlüpften ein wenig später aus den Eiern. Der kleine Schwan war anders als die andern. Trotzdem sagte er sich, er sei eine Ente wie die andern, aber tief in seinem Innersten wusste er, dass das nicht stimmte. Und er verstand weder seine Brüder und Schwestern, noch seine Eltern, noch sich selbst. Er fühlte sich nicht wohl in seiner Haut, er fühlte sich anders, er fühlte sich ungeschickt, niemand schien ihn zu mögen, und er begann, sich die Federn auszurupfen. Er hatte Verzweiflungs- und Angstzustände. Aber er wollte sich glücklich fühlen, und darum beschloss er, einen weisen Uhu um Rat zu fragen. Er ging also zum Uhu und sprach von seinen Problemen. Der Uhu schloss die Augen und sagte:

'Eine Schmetterlingsmutter hatte mehrere Eier gelegt und sie sorgfältig an einer Pflanze befestigt – ausser einem einzigen. Dieses eine Ei war schlecht befestigt, und der Wind trug es weg – nach links, nach rechts, bis es irgendwo in der Natur draussen landete, ohne Schutz. Das Ei konnte sich nicht in Ruhe und Sicherheit entwickeln. Aber schliesslich schlüpfte aus dem Ei eine Raupe. Sie frass mit viel Hast – sie hatte den inneren Frieden nicht gefunden. Dann veränderte sie sich. Sie wurde eine Puppe und nach einer bestimmten Zeit verwandelte sich unsere Raupe in einen Schmetterling und, verwandelt, musste sie die Puppe verlassen. Voller Angst schlüpfte unser Schmetterling aus seiner Puppe, hatte aber so Angst und fühlte sich so elend, dass er sofort wieder in die Puppe zurückschlüpfen wollte. Doch in diesem Augenblick kamen zwei kleine Ameisen vorbei, entdeckten den wunderbaren bunten Schmetterling und riefen: 'Bitte, bleib noch einen Moment draussen. Wir können nur selten etwas so Schönes bewundern!' Unser Schmetterling zögerte ganz erstaunt, dann flog er mit einer grenzenlosen Freude am Leben in seinem Herzen davon."

Dann sagte der weise Uhu zum kleinen Schwan: "Wenn du das nächste Mal im See schwimmen gehst, betrachte dein Spiegelbild im Wasser!"

Der kleine Schwan tat, was der Uhu ihm geraten hatte, und zum ersten Mal sah er sich selbst – im Spiegelbild auf dem Wasser. Wie in einem Spiegel. Und was er da im Wasser sah, berührte ihn tief: Er sah ein majestätisches Geschöpf, schön, fast göttlich schön. Und der Schwan fühlte sich so glücklich und so voller Liebe, dass er zum Spiegelbild im Wasser sagte: 'Ich liebe dich!'"

Wilde Orchidee hörte mit viel Interesse zu. Dann zog Weiser Büffel einen kleinen, nicht ganz sauberen Spiegel hervor. Sie betrachtete sich darin und sagte zum Bild im Spiegel: "Ich liebe dich!" Und eine kleine Freudenträne floss aus ihren Augen ...

Man sagt, dass von jenem Tag an niemand mehr die Indianerfrau "Wütende Orchidee" nannte. Sie wurde wieder die Wilde Orchidee. Nach und nach konnte sie das Leben wieder geniessen. Sie hatte Zutrauen zu sich selbst gefunden, und ihre gesundheitlichen Probleme verschwanden mit der Zeit fast vollständig. Auch ihre Ängste liessen nach. Sogar eine Familie gründete sie ...

Das war die Geschichte, die uns Paul erzählte. Diese Geschichte zeigt uns deutlich, dass die Menschen immer Menschen bleiben, mit all ihren Problemen. Überall auf der Welt, auf allen Kontinenten, in allen Gegenden.

So, nun konnten wir auseinandergehen. Ich versprach, eine Geschichte wie diese an einem NLP-Abend zu erzählen, mein Kollege will ein Seminar ins Leben rufen und Paul möchte sich von seiner Reise ausruhen.

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